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Le blog de Dasola

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Pour les challenges de l'année en cours, 
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18 mai 2018

Le chagrin des vivants / La salle de bal - Anna Hope

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Je vous conseille les deux romans d'Anna Hope.
J'ai commencé par le deuxième paru en français, La salle de bal, (Gallimard, 383 pages, 2017). Il m'a tellement plu que j'ai lu le premier (le premier roman d'Anna Hope), Le chagrin des vivants, (Gallimard, 383 pages, 2016). L'auteur sait rendre tous les personnages attachants même les moins sympathiques comme Charles dans La salle de bal. J'aurais aimé rencontré ces personnages dans la vie.

La salle de bal, maintenant. En 1911, Ella, une jeune femme, est internée dans un asile d'aliénés après qu'elle a brisé une fenêtre de l'usine de filature où elle travaillait depuis l'enfance. On ne saura pas vraiment pourquoi. Dans cet asile de Sharston situé dans le Yorkshire, les femmes et les hommes sont séparés. Les premières font des travaux d'intérieur, les seconds travaillent aux champs à moins qu'ils ne creusent des tombes. Tous les vendredis, un bal est organisé dans une grande salle située dans l'enceinte de l'asile. Des pensionnaires des deux sexes sont sélectionnés. C'est là qu'Ella et John, un Irlandais, vont se croiser et danser. John Mulligan est un homme qui semble avoir été interné à la suite des décès de sa femme et de sa petite fille. Un troisième personnage essentiel à l'intrigue est le chef d'orchestre et violoniste, Charles Fuller. Cet être médiocre et homosexuel refoulé est premier médecin adjoint dans l'asile où il exerce depuis cinq ans. Il n'a fait que quatre ans de médecine mais il a été embauché parce qu'il savait jouer du violon. Séduit par l'eugénisme et par la théorie sur le contrôle des faibles d'esprit, Charles espère que ses projets funestes se réaliseront au détriment des malades. Le récit est composé de courts chapitres dans lesquels, Ella, John ou Charles apparaissent. Parmi les personnages secondaires, on remarque Clem (Clemency) Church, une jeune femme qui a été internée par sa famille plutôt aisée. Grande lectrice, c'est elle qui lit les quelques lettres que John envoie à Ella, qui, elle, ne sait pas lire. L'intrigue de ce roman est prenante. L'histoire d'amour d'Ella et John, bien que brève, est belle. Un roman que je conseille...

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...tout comme Le chagrin des vivants que je viens de terminer. L'histoire se passe entre le 7 et le 11 novembre 1920 à Londres. Le soldat inconnu (en anglais, on dit le guerrier [warrior] inconnnu) vient d'être choisi parmi quatre morts au combat. Il s'agit d'un soldat décédé fin 1915 ou début 1916. Le corps déterré en France va traverser la Manche dans un cercueil en chêne avant d'être inhumé à Westminster le 11 novembre, deux ans après l'armistice. A Londres, pendant ces cinq jours, on suit la vie de trois femmes, Evelyn, Ada et Hettie. Evelyn, qui a perdu la phalange d'un doigt dans une usine de munitions pendant la guerre, travaille au bureau des pensions de l'armée. C'est là qu'elle va croiser Rowan Hind, paralysé d'un bras. Rowan Hind cherche un certain Edward Montfort (c'est le frère d'Evelyn). Ce même Ed passe une soirée au palais de la danse à Hammersmith où Hettie est danseuse de compagnie pour 6 pences la danse. Ada, elle, croit encore apercevoir son fils Michael qui est pourtant mort au front en 1917. Evelyn, elle, a perdu son fiancé pulvérisé par un obus. Hettie donne la moitié de son salaire à sa mère et à son frère Fred, qui, revenu très perturbé de la guerre, ne travaille pas. Et on apprend le lien qui relie Ada aux autres personnages. Ce premier roman bien structuré se lit vit et bien. Anna Hope a un grand sens de la narration qui s'est confirmé, en attendant le troisième...

Pour La salle de bal, lire les billets de Krol, saxaoul, anis, Edyta et celui de miscellanées plus réservé.

Pour Le chagrin des vivants, les billets d'Edyta, Clarabel, Ariane, Noukette.

16 mai 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (6)

Ce billet est le dernier sur mon voyage sud-africain. J'ai terminé en beauté avec les chutes Victoria et auparavant avec le parc de Chobe où se réunit la plus grande concentration d'éléphants d'Afrique. Et c'est vrai que l'on a en vu, des éléphants, on ne savait plus où regarder tellement il y en avait. On en a contemplé de nombreux qui se trempaient dans la rivière Chobe au Bostwana. Ils avaient l'air d'être heureux comme tout. Et nous, on était en mini-croisière sur cette même rivière et c'est comme cela qu'on a pu s'approcher au plus près des animaux. Un régal.

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On a passé la dernière matinée aux chutes Victoria qui furent découvertes par Livingstone, l'explorateur écossais en 1855. On nous a fortement incités à les survoler en hélicoptère. En effet, le débit des chutes est tellement important que la brume d'eau fait écran pour les personnes qui marchent le long du sentier bordant les chutes. Par ailleurs, l'eau se déverse dans un canyon étroit et il est très compliqué de prendre des photos. Les chutes sont larges de 1700 mètres avec une hauteur de 100 mètres.

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P1090270 Voici l'hélicoptère qui a emmené 5 personnes dont moi plus le pilote

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P1090313 Un des côtés des chutes.

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Pour prendre des photos, il faut presque un appareil photo étanche et nous-mêmes, on a pris des douches malgré les cirés que l'on avait revêtus.

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Et pour conclure, encore une girafe. Ce fut un beau voyage.

13 mai 2018

Passage des ombres - Arnaldur Indriðason

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Passage des ombres (Editions Métailie Noir, 300 pages) d'Arnaldur Indriðason clôt en beauté la Trilogie des Ombres (lire les billets sur le un et sur le deux). L'histoire se passe sur deux périodes, 1944 et de nos jours. En 1944, une jeune femme, Rosamunda, est retrouvée morte étranglée dans une rue près du futur théâtre national de Reykjavik. Elle travaillait dans un atelier de couture, elle était très douée dans son travail. Flovent et Thorson dont on avait suivi les enquêtes dans les deux premiers tomes sont chargés de découvrir qui a tué la jeune femme et pourquoi. Leur enquête va déboucher sur une impasse tragique. Plus de 60 ans après, un vieil homme nonagénaire est retrouvé étouffé dans son lit. On apprend assez vite qu'il s'agit de Thorson devenu Stephan Thordarson. Dans ce tome, on fait la connaissance de Konrad, un policier à la retraite qui aide la police à découvrir qui a tué Thorson et pourquoi. Je peux dévoiler que Thorson avait repris l'enquête sur la mort de Rosamunda et par la même occasion sur la mort de Hrund, une autre jeune qui s'était peut-être suicidée en se jetant dans un fjord. Leur point commun était qu'elles avaient été violées et que leur agresseur leur avait dit d'expliquer qu'elles s'étaient fait entreprendre par des elfes comme dans les sagas islandaises. J'ai trouvé l'intrigue bien menée. Indriðason maîtrise parfaitement les récits croisés sur deux périodes. Les histoires se recoupent. C'est vraiment prenant mais empreint d'une grande tristesse. Des trois tomes, c'est mon préféré. Lire le billet de Simone.

11 mai 2018

La route sauvage - Andrew Haigh / Une femme heureuse - Dominic Savage

Ayant suivi le conseil de Pascale, je suis allée voir La route sauvage d'Andrew Haigh qui narre l'histoire du jeune Charley, 16 ans, vivant dans l'Oregon. Peu après le début du film, son père volage se fait tuer par un mari jaloux. Quant à sa mère, il ne la connaît pas puisqu'elle est partie juste après sa naissance. Depuis peu, Charley s'occupe d'un cheval de course appelé "Lean on Pete" qui appartient à Del (Steve Buscemi). Ce Del n'est pas tendre avec ses chevaux. Dès qu'ils commencent à perdre des courses hippiques (comme Lean on Pete qui a mal aux jambes) il s'en débarrasse en les revendant au Mexique. Charlie, dévasté par le décès de de son père, kidnappe Pete avant qu'il ne soit revendu. Il s'embarque en sa compagnie vers le Wyoming où Charlie espère retrouver sa tante Margie. Pendant son périple, entre l'Oregon et Laramie, une ville du Wyoming, soit une distance de presque 2000 km, Charlie va affronter plusieurs épreuves dont une violente et terrible. Il va souffrir en particulier de la faim et de la soif. On se demande s'il va triompher de tous les obstacles. Une jolie histoire qui aurait gagné à être un peu plus courte. Le film qui dure deux heures m'a permis de découvrir un jeune acteur prometteur: Charlie Plummer.

Je passe à Une femme heureuse de Dominic Savage, un film qui m'a beaucoup plu malgré les critiques tièdes le concernant. Tara (Gemma Arterton, très inspirée) a tout pour être heureuse, un mari aimant, deux beaux enfants, une grande maison dans la banlieue de Londres. Mais Tara s'ennuie, elle n'est pas heureuse. C'est une des premières répliques qu'elle dit. Il faut noter qu'il y a peu de dialogues mais beaucoup de plans rapprochés sur les acteurs et en particulier sur le visage de Gemma Arterton. J'ai trouvé que le réalisateur avait très bien su montrer par sa manière de filmer ce que peut ressentir Tara. Elle étouffe, elle ne se sent pas bien. Elle est au bord de la dépression. La caméra illustre bien ses sentiments. Et pourtant son mari Mark l'aime, il n'arrête pas de le lui dire, même si, par ailleurs, il fait des remarques pas gentilles à son encontre. J'ai moi-même trouvé le personnage de Mark assez pénible. On peut comprendre que Tara veuille changer de vie malgré Florie et Ted, ses deux enfants. Elle ne se sent pas à la hauteur pour les élever. Le personnage de Tara m'a beaucoup fait penser aux femmes d'Arlington Road de Rachel Cusk, ces femmes enfermées dans un rôle, celui de mères de famille qui s'occupent de leur intérieur tandis que leur maris gagnent l'argent du ménage. J'ai aimé la fin ambiguë. Il faut noter la prestation toujours juste de Marthe Keller dans un petit rôle. Lire le billet de Baz'art.

8 mai 2018

La révolution silencieuse - Lars Kraume / Comme des garçons - Julien Hallard

Cela serait dommage que vous passiez à côté de La révolution silencieuse de Lars Kraume. Je ne sais pas si le film rencontre son public d'autant plus que j'ai constaté que les critiques étaient un peu tièdes: "film académique, mise en scène convenue", etc. Ce film allemand raconte comment quelques lycéens, en 1956 à Berlin-Est pendant un cours d'histoire, ont respecté deux minutes de silence en hommage aux victimes de l'insurrection de Budapest en Hongrie. La répression par les soviétiques fut terrible. C'est l'année du bac pour Kurt, Théo, Erik, Lena et les autres. C'était cinq ans avant le construction du mur. Les habitants de Berlin-Est étaient autorisés à passer à l'Ouest pour rendre visite à de la famille. Kurt va souvent sur la tombe de son grand-père enterré à Berlin-Ouest. Il emmène la plupart du temps Theo avec lui. Ils allaient souvent deux par deux au cas où l'un des deux serait arrêté. Un jour, ces jeunes gens vont écouter une radio clandestine chez l'oncle d'un des leurs. C'est là qu'ils apprennent les événéments de Budapest. Les deux minutes de silence décidée par l'un d'entre eux et accepté par les autres provoquent la colère de leur professeur qui en réfère au directeur. Un engrenage s'enclenche et une envoyée du pouvoir est-allemand mène l'enquête. Il lui faut un coupable qui sera sévèrement puni. Elle met la pression sur tous ces élèves qui résistent. Tous les coups, même les coups bas, sont permis. On fait connaissance des familles de ces élèves. Certains sont des notables, d'autres des ouvriers. Les convictions de chacun sont différentes et le nazisme reste dans les mémoires. D'ailleurs, ce passé douloureux joue un rôle partiel dans le dénouement du film que j'ai trouvé passionnant. Les jeunes comédiens sont tous remarquables. Un très bon film.

Je voudrais maintenant parler de Comme des garçons de Julien Hallard, un film sans prétention et sympathique qui raconte comment une équipe de France de foot féminine fut créée en 1970 à Reims. Un journaliste sportif du journal local a l'idée de créer une équipe de football féminine pour qu'elle joue à l'occasion d'une kermesse. Les candidates passent un entretien, elles sont jeunes ou moins jeunes, plus oui moins jolies, salariées pour quelques-unes et presque toutes mariées. A cette époque encore, le mari doit donner la permission pour que sa femme puisse jouer au football. Nous sommes pourtant après mai 68! Ces femmes toutes motivées pour jouer au foot s'entraînent malgré les obstacles administratifs, le machisme ambiant et la misogynie. Il faut voir Emmanuelle Bruno (Vanessa Guide), une secrétaire compétente et fille d'un ancien footballeur, dribbler de manière magistrale. Allez voir le film pour l'originalité du sujet.

7 mai 2018

Cabu à la Comédie Française (salle Richelieu)

Dasola et moi (ta d loi du cine, "squatter") avons eu l'occasion récemment d'aller à la Comédie Française. Je vais m'appuyer sur cette sortie théâtrale (qui n'est pas le sujet du présent billet) pour mon billet "Charlie hebdo" du mois de mai 2018.

Depuis le 10 mars et jusqu'au 25 juillet 2018, la salle Richelieu expose 200 dessins de Cabu sur la thématique "Vive les comédiens" (dont un certain nombre de croquis inédits), à voir "pendant l'entr'acte" (dans la pratique, il est difficile d'en faire le tour en ce laps de temps sauf à marcher très vite!).

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Plutôt que de la paraphraser, voici les photos de la petite plaquette.

P1090422   P1090421 Il paraît donc qu'il y a des photos jusque dans les toilettes. Question sans réponse à ce jour: dessins différents pour les hommes et les femmes?

Il existe aussi, disponibles en téléchargement, deux riches "Dossier pédagogique" (pour les scolaires) et "Dossier à destination des enseignants".

Durant sa carrière, Cabu a illustré les affiches de plus d'une d'une centaine de pièces de théâtre. Une douzaine sont visibles dans le grand escalier (pas de photos ici).

Lors de notre visite (avant la pièce, à l'entracte, et enfin à contresens lorsque le gros des spectateurs sortaient en fin de spectacle), j'ai fait une sélection "à la volée" des dessins qui me "parlaient" le plus, et Dasola a bien voulu les capter au vol pour que je puisse les citer dans le présent billet. N'oublions pas, bien entendu, de préciser que toute l'oeuvre de Cabu est désormais "copyright Véronique Cabut".

20180429_134121 Je me rappelle avoir vu Bernard Tapie dans cette pièce naguère. Il n'a plus la même tête aujourd'hui (pour la faconde, je ne sais pas!).  

20180429_134402 Il faut prêter attention à tous les textes (accessoirement, je ne savais pas que Cabu avait illustré la chronique théâtrale du Figaro à la fin des années 60...).

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20180429_134621 Bien trouvé, pour l'intermittence! ...

20180429_152933 ... et comme quoi, Cabu est toujours d'actualité (tout est dans le choix parmi ses dizaines de milliers de dessins...).

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20180429_153114 Que n'aurait-il pu encore dessiner, Macron président, en terme de "comédies du pouvoir", ce grand Cabu!

20180429_153925     20180429_134014 [vérification faite, Marivaux, c'est un choix de dasola, pas de moi...]. 

20180429_163622 Ah, et pour finir, ma souffleuse me signale qu'elle voulait faire un petit "coucou" à Claudialucia via ces derniers dessins!

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*** Je suis Charlie ***

5 mai 2018

Le retour / Jamais - Bruno Duhamel

Grâce à Violette et à Mo que je remercie, j'ai découvert le dessinateur et scénariste de BD Bruno Duhamel.

Le Retour (Bamboo Edition, collection "grand angle", 96 pages) est une évocation très libre de la vie et l'oeuvre de César Manrique (1919-1992) et de l'île de Lanzarote où il est né. Lanzarote fait partie des îles Canaries. Grâce à Manrique qui était un peintre, architecte et scupteur, Lanzarote n'a pas trop subi les effets du tourisme de masse mais il semblerait que les touristes viennent mallheureusement de plus en plus nombreux d'année en année. Manrique avait réussi par son engagement à ce que son île soit préservée; en particulier à ce que les maisons contruites ne dépassent pas deux étages. Duhamel fait de Manrique (Cristobal dans l'album), un homme plus torturé, plus intransigeant que ne l'était peut-être Manrique qui a fait de son ile volcanique une oeuvre d'art. Comme Violette, je ne connaissais pas Manrique et je n'ai jamais été à Lanzarote. La BD donne envie de découvrir et l'oeuvre de Manrique et l'île. J'ajouterai que j'aime beaucoup les dessins, le noir et blanc et la couleur, les planches "pleine page". Pour compléter cette lecture et pour vous donner une idée sur à quoi ressemble Lanzarote, lire les billets de Géraldine.

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Jamais (Bamboo édition, collection grand angle,  56 pages) raconte l'histoire de Madeleine, une vieille dame aveugle au caractère pas commode qui a perdu son mari en mer depuis plusieurs années. Cela ne l'empêche pas de continuer à lui parler comme s'il était toujours là. Madeleine vit avec son chat Balthazar dans une maison isolée au bout d'une falaise en train de s'écrouler sur la côte d'albâtre. Le ton de la BD est souvent drôle, touchant et grave en même temps. Madeleine, malgré son infirmité, se débrouille bien toute seule. C'est pourquoi elle tient tête au maire de la ville voisine qui voudrait qu'elle parte en maison de retraite. La fin nous laisse dans l'expectative: tombera? Tombera pas? Une BD que je conseille tout comme Aifelle, Brize et Mo.

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2 mai 2018

Sonate pour Roos - Boudewijn Koole / Game Night - Jonathan Goldstein / Jersey Affair - Michael Pearce

Après avoir écouté les conseils d'une critique de l'émission Le Masque et la Plume, je suis allée voir Sonate pour Roos de Boudewijn Koole (un réalisateur hollandais). Roos, une femme photographe, revient auprès de sa mère (professeur de piano) et de son jeune frère Bengt, dont le passe-temps favori est d'enregistrer des sons. L'histoire se passe en Norvège dans des paysages enneigés loin de tout. Le film baigne dans une atmosphère ouatée. On comprend très vite qu'entre Roos et sa mère, une femme austère, les rapports sont tendus. En revanche, Roos et Bengt sont très complices. Roos (Rifka Lodeizen, magnifique) est revenue parce qu'elle doit faire une annonce à sa mère et à son frère. Nous, spectateurs, on sait très vite ce qu'il en est. Le film traite des relations mère-fille et d'autres choses. Le tout est traité avec délicatesse et douceur et j'ai aimé la fin, mais je n'avais vraiment pas le moral quand je suis sortie de la projection.

C'est pour ça que deux jours après, je suis allée Game Night de Jonathan Goldstein. J'ai trouvé le film distrayant. Les acteurs jouent le jeu (si je puis dire). Max (Jason Bateman) et Annie (Rachel McAdams), qui ont une libido au point mort, se rattrapent en s'amusant à des jeux de sociétés avec deux autres couples une fois par semaine. Un jour, Brooks, qui a réussi dans ses affaires, vient rendre visite à son frère Max. Il l'invite lui, sa femme Annie et les deux autres couples, à une soirée jeu inoubliable. Je m'arrête là pour le résumé, car l'histoire comporte plein de rebondissements où il est question d'un oeuf de Fabergé, d'un Bulgare, d'un kidnapping, d'une liste, d'une belle voiture rouge, d'un voisin étrange, policier de son état. Ce n'est pas la comédie du siècle mais c'est plaisant.

Je termine avec Jersey Affair de Michael Pearce. Comme son titre l'indique, l'histoire se passe dans l'île de Jersey, île où est né le réalisateur qui a aussi écrit le scénario. J'ai découvert à cette occasion la beauté de l'île très pentue. Moll (Jessie Buckley, une révélation) est une jeune femme perturbée qui vit avec sa mère despote et le père qui perd la tête. Un jour, elle fait la connaissance de Pascal Renouf, un jeune blond aux ongles sales, à l'allure sauvage. Elle tombe amoureuse de lui (et réciproquement). Pendant ce temps, l'île vit dans la peur, des jeunes femmes sont assassinées. Et Pascal devient vite le suspect numéro 1. On est assez vite pris par cette histoire à l'atmosphère inquiétante. Pascal est-il coupable ou non? Qu'en est-il de Moll? Le film m'a plu, sauf les cinq dernières minutes que j'ai trouvé ratées, car un peu "gore" à mon goût. C'est dommage car le reste du film vaut la peine. Lire le billet de Pascale.

29 avril 2018

Cartons / Flux - Pascal Garnier

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Je suis tombée par hasard, dans une des bibliothèques que je fréquente, sur deux romans de Pascal Garnier (1949-2010). Je ne regrette pas mon choix car j'ai beaucoup aimé ces deux romans qui dégagent autant d'humanité que de misanthropie. Cela traite aussi de notre condition de mortels.

Flux (125 pages, Edition Zulma) paru en 2005 est l'histoire de Marc, qui vient d'être interné dans un asile psychiatrique. Marc ne parle pas et il a un problème de vue. Après avoir reçu une balle dans la tête, il a quand même survécu, d'où son internement. Marc est fasciné par l'eau sous toutes ses formes, l'eau d'une rivière ou celle d'un lave-linge. Avec des flash-backs en italique, on apprend que Marc avait une femme, Corinne (une garce, âpre au gain) et il a une soeur et un beau-frère qui aimeraient récupérer la fortune de Marc après que celui-ci a fait un héritage inespéré. A l'asile, Marc fait la connaissance d'une infirmière, Mireille, qui le prend sous son aile. Tout se termine dans un déluge d'eau provoqué par un orage phénoménal. Le style est dépouillé, pas un mot de trop. J'aime beaucoup, comme Simone et Violette.

Je passe à Cartons (182 pages, Edition Zulma) qui est un roman posthume de l'écrivain. Il est paru en 2012. Brice, la cinquantaine, un illustrateur de livres pour enfants, emménage dans une grande maison dans une petite ville près de Valence. Il a quitté Lyon. Il est entouré de cartons à déballer mais il attend sa femme, Emma, une journaliste partie dans un pays en guerre. Elle doit revenir très vite. En attendant, Brice fait la connaissance d'un chat et surtout de Blanche, une jeune femme sans âge qui vit seule, depuis la mort de son père, dans une maison pas très loin de chez lui. Au fur et à mesure du récit, on apprend que Emma ne reviendra pas, que Blanche est une femme perturbée, et que Brice lui-même souffre de dépression. Je n'en dirai pas plus à part que le titre Cartons résume l'histoire jusqu'à l'épilogue. C'est un roman noir et désespéré mais l'écrivain a beaucoup d'empathie pour ces personnages. Et une fois de plus, j'aime cette écriture : "Les jours passaient ou bien était-ce le même toujours recommencé? A part un minimum de maintenance, manger, boire, dormir, qui nécessitait de brèves opérations commando au supermarché, Brice ne faisait rien.... Il avait adopté l'attitude du varan, immobilité totale, paupière mi-closes, prêt à attendre des siècles le passage d'une proie, à savoir un signe d'Emma. Il s'accoutumait à l'ennui, comme d'autres à l'opium." Lire le billet du bouquineur.

Les deux romans qui se dévorent vite valent la peine d'être lus.

26 avril 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (5)

Avant d'aller vers le Zimbabwe et le Botswana pour le parc de Chobe, nous avons terminé notre voyage en Afrique du sud avec de courts arrêts et quelques visites à Pretoria, Johannesburg et un des ses quartiers, Soweto.

Nous n'avons fait qu'un tour de ville en car à Johannesburg.

A Prétoria, nous avons fait un arrêt devant l'immense statut de Nelson Mandela haute de 7 m qui tourne le dos aux Union buildings...

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... avant d'atteindre et de visiter très partiellement le musée de l'Arpatheid à Johannesburg. On n'a pas le droit de prendre des photos à l'intérieur car le musée présente beaucoup de photos qui ne sont pas libres de droits.

Voici l'entrée du musée.

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Voici le passage qui mène à à l'intérieur des salles du musée. Le mur fait penser à un camp de prisonniers.

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Nous nous sommes dirigés en car vers le quartier de Soweto. Pas loin du bord de la route, on voit des centaines de cahutes en tôles dont l'ensemble forme des townships. Les touristes ne se promènent pas seuls à pied dans Soweto. Et cependant, les choses évoluent dans le bon sens. Les gens de Soweto sont très attachés à leur quartier. Nous avons eu la chance d'avoir une guide qui est née à Soweto et y habite. Elle s'appelle Elisabeth. Elle parlait très bien le français qu'elle avait appris à l'Alliance française.

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Sur une des places de Soweto, "Freedom Square", un site historique, on s'est arrêté pour déambuler dans un marché "en dur". C'était un moment sympa.

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On a repris le car pour se diriger vers la maison de Nelson Mandela qu'il a habitée de 1946 à 1961 jusqu'à son arrestation.

P1080837 On est passé devant un salon de coiffure/barbier sur le bord de la route.

Et on a fait une halte devant la plaque commémorative du 18 juin 1976, journée où 130 personnes perdirent la vie et il y eut plus de 1000 blessés. Il s'agissait d'une manifestation contre l'afrikaans obligatoire à l'école. Des enfants de tous âges participèrent à la manifestation, le premier tué fut Hector Peterson, 13 ans. La photo (très célèbre) ci-dessous montre la victime dans les bras d'un plus grand, et la soeur d'Hector en pleurs.

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P1080844  La plaque commémorative avec la photo en arrière plan.

Ce n'était pas facile de prendre des photos de la maison (très petite) de Nelson Mandela. Il y avait du monde et peu de recul. La dame noire à côté de la porte, c'est Elisabeth (notre guide).

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P1080853 Panneau expliquant la rénovation de la maison.

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P1090420 Brochure récupérée dans la maison (un très petit quatre pièces) qui montre les pièces intérieures. Il y a des souvenirs et quelques meubles. Mandela y vécut avec ses deux premières femmes dont Winnie disparue tout récemment.

Suite et fin dans un prochain billet.

23 avril 2018

Place publique - Agnès Jaoui / Luna - Elsa Diringer

N'étant pas très fan des films du couple Jaoui/Bacri, je suis très à l'aise pour dire que Place publique m'a plu et que j'ai souvent ri. La réalisation est signée d'Agnès Jaoui tandis que le scénario et les dialogues ont été écrits par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. L'histoire se passe le temps d'une après-midi et une soirée de pendaison de crémaillère dans la nouvelle demeure d'Hélène (Léa Drucker) une productrice d'émission de radio avec le smartphone greffé à l'oreille. La demeure se situe à 35 minutes (à vol d'oiseau) de Paris. Quelques célébrités sont présentes, dont Castro, un animateur de télévision dont l'audimat dégringole. D'ailleurs, Hélène suit les négociations par téléphone pour savoir si Castro est viré ou non de l'émission. Castro est l'ex-mari de Nathalie (Agnès Jaoui), la soeur d'Hélène. Ils ont une fille, Anne, qui vient d'écrire un livre assez caustique sur ses parents. Castro est devenu cynique et il est de très mauvaise foi tandis que Nathalie a encore quelques convictions, comme de défendre une Afghane menacée d'expulsion du territoire français. Elle essaye de convaincre Castro de l'inviter dans son émission. La fête bat son plein, les voisins ne sont pas contents à cause du bruit. Avec sa moumoute, Jean-Pierre Bacri est irrésistible. J'ai trouvé ce film sympathique et la fin avec le générique où Jean-Pierre Bacri chante accompagné d'une guitare vaut le détour comme l'a bien écrit Pascale. D'ailleurs les spectateurs sont restés jusqu'au bout du générique.

Je passe à Luna, un film français qui semble être passé inaperçu (et je trouve cela dommage). Luna (sorti le 11 avril 2018) permet de révéler une jeune actrice épatante, Laëtitia Clément, que je ne connaissais pas. Elle crêve l'écran face à Rod Paradot (découvert dans La tête haute). Dans la région de Montpellier, Luna est une jeune femme qui travaille chez un maraîcher. Elle est amoureuse d'un garçon, Ruben, un chef de bande qui profite bien d'elle. Un soir dans un hangar, la bande s'en prennent à un jeune "grafeur", Alex (Rod Paradot). Quelques semaines après, Alex fait un stage chez le maraîcher où travaille Luna. Evidemment, elle se met à avoir des sentiments pour Alex. J'ai aimé le ton du film, la douceur. Et, je le répète, Laëtitia Clément est une jeune actrice à suivre.

20 avril 2018

Un travail à finir - Eric Todenne / La petite gauloise - Jérôme Leroy / 115 - Benoît Séverac

Décidément, les auteurs de polars français n'ont rien à envier à leurs homologues étrangers.

Voici trois romans que je recommande chaleureusement.

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Un travail à finir (Viviane Hamy, 276 pages) a été écrit sous un pseudo. Derrière Eric Todenne se cachent Eric Damien et Teresa Todenhoefer (deux écrivains que je ne connais pas). A Nancy, dans une maison de retraite, un vieux pensionnaire atteint d'Alzheimer est retrouvé mort suite à une chute qui se revélera ne pas être accidentelle. Lisa qui travaille dans cette institution prévient son père, Philippe Andreani, un policier sur la touche, que l'homme décédé n'avait pas de numéro de sécurité sociale. Responsable d'une bavure policière, le lieutenant Andreani a maille à partir avec une psychologue qui doit décider s'il peut réintégrer ou non son poste, mais Francesca est une jolie femme... Andreani démarre néanmoins une enquête sur le vieux monsieur décédé après avoir appris la mort d'un deuxième pensonnaire d'origine algérienne. Il est aidé par un collègue, Couturier, et d'une manière indirecte soutenu par Pierre Timonier surnommé le "Grand Sérieux", tenancier d'un bar appelé aussi "Le Grand Sérieux". Timonier, un ancien légionnaire, doit son surnom à ses lectures classiques à haute voix qu'il assène à ses clients, et il fait souvent des citations en latin comme "Ab esse ad posse valet, a posse ad esse non valet consequentia". "De la possibilité d’une chose, on ne doit pas conclure à son existence". Durant ses investigations, Andréani affronte un notable de la ville et l'enquête va le mener à se pencher sur le passé de son père, François Andréani, qu'il n'a pas vu depuis 20 ans, et sur certaines exactions pendant la guerre d'Algérie. Un polar à découvrir. Lire le billet de Marque-page.

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Je continue avec Jérôme Leroy et La petite gauloise (La manufacture de livres, 141 pages . C'est plus une longue nouvelle qu'un roman. Pour moi, plus que l'intrigue, ce qui frappe dans La petite gauloise, c'est l'écriture, le style. Jérôme Leroy n'a pas peur de se répéter. Il a un côté pince-sans-rire qui me plaît beaucoup. Une fois de plus, après Le Bloc et l'Ange gardien, il tape là où ça fait mal. L'histoire se passe dans une "grande ville portuaire de l'Ouest de la France, connue pour son taux de chômage aberrant, ses chantiers navals agonisants et sa reconstruction élégamment stalinienne après les bombardements alliés de 1944", une municipalité dirigée par l'extrême-droite, le "Bloc patriotique". "Le capitaine Mokrane Méguelati avait quinze ans le 11 septembre 2001. Son père épicier faisait Arabe du coin dans une ville-dortoir en Ile-de-France où il vendait des pâtes ou du lait aux salariés qui n'avaient pas eu le temps de passer au supermarché après trois heures dans des transports divers et vétustes" (p30).

Avant d'être abattu par un autre flic un peu plus tard dans la soirée, Mokrane Méguelati avait un rendez-vous avec un indic dans un bar, une fusillade s'ensuit. "Le capitaine Mokrane Méguelati riposte à l'aveugle et vide la moitié de son chargeur pendant que d'autres rafales de kalash transforment le bar de l'Amitié en avant-poste de Mossoul, Alep ou Kobané, enfin vous voyez, un de ces endroits où l'Occident chrétien fait couragement barrage à la barbarie islamiste comme dirait par exemple le nouveau maire du Bloc Patriotique avant de supprimer l'accès aux crêches pour les enfants de chômeurs." (p34). Tout le texte est dans ce style. On aime ou on n'aime pas, à vous de voir. Moi j'aime.

Quant à la petite gauloise du titre, je vous laisse découvrir qui elle est, on le devine avant de le savoir et la tragédie qu'elle provoque.

Lire les billets de Yan et Claude le Nocher.

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Je termine avec 115 de Benoît Severac (La Manufacture des livres, 285 pages). J'ai eu le plaisir de retrouver la vétérinaire toulousaine Sergine Hollard, rencontrée dans Le chien arabe (ce roman porte maintenant un nouveau titre "Trafics"). 115, c'est le numéro du Samu social. L'histoire se passe encore dans les quartiers nord de Toulouse. Deux jeunes femmes, réfugiées albanaises prostituées de force, échappent à la vigilance de leurs "macs" et se réfugient dans un camp de gitans. C'est là que Nathalie Decrest, chef de groupe du commissariat de quartier, que l'on a aussi rencontrée dans Le chien arabe, les trouve. Nathalie et son groupe étaient là avant tout pour arrêter les combats de coq et saisir les volatiles. D'où la présence de Sergine. Séverac nous plonge dans l'univers des centres d'hébergements de migrants, de sans-papiers, où officient des bénévoles plus ou moins bien intentionnés. Sergine, qui a décidé de créer une clinique vétérinaire ambulante pour les animaux de sans-abris, croise des SDF, des personnes précaires comme Odile, une pochetronne attachante avec son chien Patrick, deux soeurs jumelles Charybde et Scylla (elles méritent bien leur nom, elles sont mauvaises comme la gale), un certain H.K et son chien, et Cyril, un jeune autiste. On va suivre le destin tragique des deux Albanaises, l'une d'elle a un petit garçon appelé Adamat. Benoît Severac arrive à ne pas tomber dans le glauque malgré le sujet. C'est souvent touchant. Vivement que l'on revoie Sergine toujours célibataire et Nathalie mariée à un enseignant très patient.

Lire le billet de Choupynette qui a aussi interviewé l'écrivain.

18 avril 2018

The Third murder - Hirokazu Kore-Eda

Après Nobody knows, Tel père, tel fils, I wish, Notre petite soeur, Après la tempête et Still walking, je suis allée sans hésitation voir The Third murder (le troisième meurtre en VF). J'ai beaucoup aimé même si j'ai trouvé le rythme de ce film très lent, et il dure deux heures. Il ne s'agit pas vraiment du même genre d'histoire que dans les films précédents. La scène d'ouverture montre Misumi, un homme d'une cinquantaine d'années, tuer un homme d'un coup mortel à la tête au bord d'une rivière. Dans la scène suivante, Misumi qui avait déjà été arrêté 30 ans auparavant pour un meurtre, est emprisonné et attend son procès. Il risque la peine de mort. Pour le défendre, Shigemori, un jeune avocat, vient le voir souvent pour lui parler et il se met à douter de la culpabilité de son client. En effet, Misumi est un homme énigmatique et peu bavard mais qui dit tout et son contraire quand on l'interroge. Les scènes de parloir sont passionnantes. Le réalisateur a une manière de placer sa caméra qui nous fait oublier qu'il y une vitre de séparation entre les deux hommes. Il faut noter l'importance de la fille de la victime. Jusqu'à la fin, le spectateur s'interroge sur la culpabilité de Misumi. Le film est très bien interprété. Pascale est du même avis. Et, petite question pour ceux qui auront vu le film, "Quel est le troisième meurtre en référence au titre car pour moi, avec les sous-titres, il n'est fait mention que de deux meurtres": la peine de mort elle-même, "meurtre légal"?

15 avril 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (4)

Après plusieurs réserves privées et avant notre "extension" vers le parc de Chobe au Bostwana et les Chutes Victoria au Zimbabwe, nous avons fait plusieurs haltes intéressantes, dont une croisière sur la rivière Blyde (joie) qui traverse le canyon. Ce canyon composé de grès rouge est le deuxième plus grand canyon d'Afrique. La vue la plus célèbre du canyon est celle donnant sur les Trois "Rondavels" (hutte en Afrikaans), qui rappellent des huttes africaines.

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P1080637  Les trois "rondavels" vus de la route

P1080607 Et pas très loin, on a l'impression de voir le crâne de King Kong sculpté dans la roche

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P1080595 Vue de la Blyde river

 P1080600    Et dans la rivière, pendant notre mini-croisière, on a aperçu des hippopotames (encore eux) dont le haut de la tête dépassait de l'eau.

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Les autres visites marquantes auront été un centre de préservation pour les espèces en danger, en l'occurrence le guépard...

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... et un des instituts Jane Goodall, https://www.chimpeden.com/, où des chimpanzés vivent en semi-liberté. Dans les années 60, leur population était de plus d'1 million, aujourd'hui, il n'en reste plus qu'à peine 200 000 de par le monde. C'est un animal en très grand danger. Mme Goodall, une anglaise, née en 1934, continue de consacrer sa vie à ces grands singes. http://janegoodall.fr/jane-goodall/la-vie-de-jane-goodall-en-dates/.

Dans l'endroit où l'on a été, les singes sont séparés des humains par des grillages. Parfois, les chimpanzés reçoivent les visiteurs en envoyant des cailloux. Ce sont des animaux magnifiques. Je sais que leur regard et leur comportement m'émeuvent.

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Comme promis dans mon billet précédent, voici quelques photos d'oiseaux : pas faciles à prendre à photo. Ils étaient assez loin et puis ils s'envolent.

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12 avril 2018

Red Sparrow - Martin Lawrence/ L'île aux chiens - Wes Anderson / La mort de Staline - Armando Iannucci / Hostiles - Scott Cooper

Voici quatre films vus en quatre jours (1 par jour). Je suis contente d'avoir pu retourner au cinéma. En effet, j'ai été privée d'un de mes loisirs favoris pendant presque une semaine (l'angoisse) car ma carte d'abonnement avait été perdue et/ou volée. J'en ai une nouvelle, je suis contente.

Red Sparrow de Martin Lawrence (le réalisateur des Hunger Games) est un bon thriller qui se regarde agréablement même si c'est un peu violent. Cela se passe de nos jours avec des espions russes et américains. Lors d'une représentation, une jeune danseuse étoile du Bolchoï, Dominika, se casse la jambe (son partenaire y est pour quelque chose). Sa carrière est brisée mais son oncle, agent du SVR (Service du renseignement extérieur de la Fédération de Russie), l'engage comme "Red Sparrow" (moineau rouge). Elle est chargée de séduire des hommes à éliminer par les services secrets russes. En particulier, elle doit s'approcher d'un agent secret américain qui connaît un agent double. Le scénario est un peu complexe mais on est pris dans l'histoire. Le film dure 2H20 et se regarde sans ennui.

Je passe à L'ïle aux chiens de Wes Anderson qui est sorti hier, mercredi 11 avril 2018. Je l'ai vu en avant-première et j'en attendais beaucoup. J'avoue avoir été déçue. Le film a été tourné en "stop motion", image par image, avec des marionnettes. En 2040, au Japon, le maire d'une ville juge qu'il y a trop de chiens infectés par la grippe canine. Il les condamne à la déportation sur une île "poubelle" au large des côtes nippones. Atari, 12 ans, un garçon, pupille du maire, part à la recherche de Spot, son chien qui a été le premier à être envoyé sur l'île. Des compagnons à quatre pattes vont l'aider dans sa recherche. J'ai vu le film en VO sous-titrée, c'est-à-dire en anglais et en japonais. Déjà, ce parti pris m'a perturbée. Les humains parlent japonais, les chiens parlent anglais (pourquoi pas?), mais le dialogue en japonais était parfois traduit, parfois non. J'ai été un peu perdue. Il y a quelques "flash-back", et somme toute, visuellement, j'ai trouvé l'ensemble laid. Une déception donc.

La mort de Staline d'Armando Iannucci (In the Loop) est un film anglais qui va vite à tous points de vue. Les dialogues fusent, la caméra ne tient pas en place. L'histoire est une adaptation d'une bande dessinée française écrite et dessinée par Thierry Robin et Fabien Nury (Editions Dargaud). En mars 1953, Joseph Staline est victime d'une hémorragie cérébrale. Ses proches collaborateurs dont Khrouchtchev (Steve Buscemi, excellent) vont attendre 2 jours pour annoncer le décès du Petit Père des peuples. Pendant ces deux jours, on assiste à une lutte pour savoir qui va devenir le nouveau chef de la Russie. En l'occcurence, c'est Malenkov qui est choisi. Khrouchtchev est désigné volontaire pour l'organisation des obsèques. Pendant ce temps, les listes de noms de personnes à exécuter continuent de circuler grâce à Lavrenti Beria, le responsable des purges staliniennes en tant que chef du NKVD. Un film à voir pour les acteurs qui sont tous excellents.

Je termine avec Hostiles de Scott Cooper, un film qui m'a beaucoup plu. Tinalakiller et Pascale sont totalement conquises. Une histoire qui prend son temps, qui émeut. La séquence d'ouverture, le massacre d'une famille (sauf la mère) par des guerriers comanches, est saisissante. En 1892, le capitaine Joseph Blocker (Christian Bale, impeccable), devenu une légende dans l'armée américaine, est chargé à son corps défendant de ramener un Indien mourant et la famille de celui-ci dans le Montana. Blocker déteste les Indiens. Dès le début du voyage, le cortège croise la route de Rosalie Quaid (Rosamund Pike, magnifique), la mère survivante. Elle décide de les accompagner. Il y a peu de dialogues, aucune scène en trop. Les paysages et la lumière sont magnifiques et la fin bouleversante. Un très beau film que je recommande.

10 avril 2018

Un mois à la campagne - Ivan Tourgueniev - Mise en scène d'Alain Françon

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Une fois n'est pas coutume, je fait un billet "théâtre". Au théâtre Déjazet à Paris, jusqu'au 28 avril 2018, on peut voir la pièce d'Yvan Tourgueniev datée de 1850, Un mois à la campagne. La traduction et l'adaptation sont de Michel Vinaver. Dans une maison à la campagne, pendant un été, sont réunis autour de Natalia Petrovna son mari Arkadi, son fils Kolya, sa belle-mère avec sa dame de compagnie, la pupille de Natalia, Alexei le précepteur de Kolya ainsi que Takitine, un ami de la famille. Se joignent à eux un médecin et un propriétaire terrien voisin. Natalia s'ennuie malgré les attentions de Takitine qui l'aime sans lui dire. Elle se rend compte qu'elle est en train de tomber amoureuse d'Alexei, le jeune précepteur de son fils. Par ailleurs, la pupille de Natalie n'est pas non plus insensible à Alexei. La pièce dure deux heures sans entracte. J'y suis allée pour le metteur en scène Alain Françon et pour les acteurs: j'étais contente de revoir Anouk Grinberg et j'apprécie Micha Lescot et Catherine Ferran. Et en fin de compte, j'ai été sensible au jeu d'India Hair qui joue Vera, la pupille de Natalia. Elle est très à l'aise sur scène. Je l'avais découverte dans Crash Test Aglaé où elle était irrésistible. Le décor est lumineux, ce qui va bien avec la sobriété du spectacle. Le petit bémol que j'émettrai, c'est l'acteur Nicolas Avinée qui joue Alexei. Il fait "paysan mal dégrossi". J'ai eu un peu de mal à croire qu'il soit l'objet d'une passion amoureuse. Néanmoins, j'ai passé une agréable soirée.

7 avril 2018

La légèreté - Catherine [Meurisse]

Sans raison particulière, ce n'est qu'aujourd'hui que je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) publie, dans la série de mes hommages suite à "l'attentat" commis contre l'équipe de Charlie Hebdo, un billet sur ce livre, La légèreté, sorti en avril 2016 (date sur le dernier dessin: février 2016), et que j'avais déjà évoqué ici.

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Catherine a travaillé sur le "numéro des survivants" de Charlie Hebdo, et cette BD (thérapeutique, cathartique?) raconte comment elle s'est ensuite "reconstruite" elle-même après le massacre de ses collègues et amis, alors que seul le hasard (elle était en retard pour cause de panne de réveil pour cause d'insomnie pour cause de chagrins personnels...) a fait qu'elle a "raté" de peu l'irruption des assassins devant les présents en salle de rédaction.

Sur les 132 pages de cette bande dessinée atypique, les pages 11 à 33 constituent un terrible "témoignage/reportage vécu" sur l'événement. De la totalité du livre, j'extrais juste les quelques citations graphiques ci-dessous.

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Je n'en dirai pas plus sur le contenu que je laisse chaque lecteur découvrir avec sa propre sensibilité. Je préciserai juste que l'album est préfacé par Philippe Lançon, qui, lui, s'est mangé de la balle durant l'attentat (le "massacre", comme exprimé plus haut).

J'ai aussi fait, comme cela m'arrive parfois, une petite recension de blogs ayant publié une chronique sur ce livre, sans prétendre à l'exhaustivité. Vous pouvez donc aussi lire, par ordre alphabétique: Amandine (les lectures d' - ), Jean-Noël Leblanc, Joëlle (Les livres de - ), Le marque-pageLili Galipette, Lisou (Les pipelettes en parlent), Mo' (Chez - ), Nicole (Mots pour mots), Noukette, Romanthé (Vie de - ), Sandrine (Promenades et méditations), Sophie (Les tribulations d'une quinqua), Violette.

*** Je suis Charlie ***

5 avril 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (3)

Avant de quitter la région du Cap, on a bien entendu été jusqu'au Cap de Bonne espérance, le bout sud ouest du continent africain.

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Pour répondre aux interrogations de Violette, nous avons été bien accueilli partout. Il faut dire que le tourisme en général et les touristes français en particulier sont une manne financière non négligeables des pays que l'on a visités. On s'est déplacés en car (il y a pas mal de distance d'un point à un autre). Mais entre le Cap et vers le parc Kruger, on a pris l'avion. Concernant la nourriture, on a très (trop) bien mangé. On s'est même risqué à manger de l'"exotique" : de l'impala, du phacochère, du crocodile. Concernant ce genre de voyage organisé, on ne voit pas d'enfants (ce sont des voyages hors période vacances scolaires et donc moins chers). Mais pourquoi pas? Les enfants devraient être enchantés de voir autant d'animaux en si peu de temps. Mais ce sont des voyages (et non des vacances). Il faut se lever de (très) bonne heure presque tous les jours.

Et concernant la question de Claudialucia sur la dégustation des 5 vins, j'ai été contente de manger peu de temps après car après avoir bu du vin à jeun, on ne sent pas forcément très bien.

Après le sud, nous sommes partis cap au nord est en direction du Swaziland et du parc Kruger et quelques réserves privées.

Le Swaziland est un royaume enclavé dans l'Afrique du Sud. Il a une frontière commune avec le Mozambique. Pour aller au Parc Kruger (30000 km2), le passage par le Swaziland permet de raccourcir le trajet. Au Swaziland, nous avons visité un village reconstitué, le village culturel du Swaziland (lire l'article assez détaillé sur Wikipedia). Le roi a plusieurs femmes et quelques dizaines d'enfants. Ce pays a un taux d'espérance de vie d'à peine 50 ans car le VIH fait rage. Il y a beaucoup d'enfants orphelins. Pour parvenir au Swaziland depuis Durban, nous sommes passé par la région des Zoulous.

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P1080091 Habitations zoulous

P1080100    Maisons dans le vllage reconstitué au Swaziland

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Le parc Kruger est un "incontournable" pour voir des animaux si ce n'est que les gens sont souvent déçus : trop touristique et pas beaucoup d'animaux à voir. Le parc est tellement étendu et très "balisé" que les animaux se cachent. Personnellement, je n'ai pas regretté notre safari.

P1080291 Admirez la belle tête de la lionne

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20180317_113645 Un troupeau d'éléphants

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Quand un éléphant traverse la route, les voitures s'arrêtent...

20180317_141439 Un koudou mâle qui se fond dans le décor avec ses cornes.

Dans les autres réserves privées contiguës au Parc Kruger, on a pu admirer presque dans chacun des rhinocéros, des buffles, des impalas.

 

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P1080063 Les gazelles et autres, on ne lasse pas de les voir tellement elles sont gracieuses.

Dans le prochain billet, je vous montrerai des oiseaux.

2 avril 2018

La prière - Cédric Kahn

J'ai vu La prière de Cédric Kahn car j'avais apprécié la bande-annonce. J'ai été plutôt déçue contrairement à Pascale ou Ffred.
L'histoire est intéressante. Elle se déroule dans les Alpes. Thomas vient de rejoindre une communauté de jeunes drogués. Leur seule thérapie pour s'en sortir est la prière. Thomas, âgé d'une vingtaine d'années, a du mal, au bout d'un certain temps, à accepter la discipline et la vie monacale, bien qu'il soit aidé par les autres. Puis, miracle, suite à deux rencontres féminines, Thomas change d'attitude et son cheminement vers la foi est très rapide. Et à partir de là, c'est moi qui n'y ai pas cru. Et par ailleurs, je n'ai pas été convaincue par le jeune acteur Anthony Bajon qui a pourtant reçu un prix d'interprétation au dernier festival de Berlin. J'ai noté qu'au moins deux spectateurs sont partis avant la fin. Pour résumer, je n'ai pas grand-chose à dire sur ce fim. J'ai nettement préféré L'apparition de Xavier Giannoli.

30 mars 2018

Afrique du sud - Swaziland - Zimbabwe - Bostwana (2)

Je continue ma chronique sud-africaine avec la route des vins et un arrêt dans la ville de Franschhoek (la ville des Français) peuplée par des descendants des Huguenots qui ont émigré dans cette région après un exil de deux ou trois ans en Hollande suite à la révocation de l'Edit de Nantes en 1685. C'est le gouverneur hollandais du Cap qui souhaitait que des vignerons s'installent dans cette région riche en alluvions. Les Huguenots sont arrivés grâce à des bateaux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. De nos jours, le vin d'Afrique du Sud est réputé. Dès les années 1700, après une génération, la langue française n'était plus parlée. Cela faisait suite à la politique d'assimilation du gouverneur en place. En revanche, les noms de famille sont restés. A l'intérieur du musée, on trouve la liste des noms français des familles qui ont immigré. Et certains sont encore portés de nos jours.

P1070648  Musée des Huguenots à l'intérieur duquel on trouve pas mal de documents conservés. Il n'est pas très grand et un peu poussiéreux.

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P1070656  De belles roses blanches dans le parc alentour autour du monument

P1070661  J'avais aussi repéré l'entrée de la bibliothèque du village

P1070668        P1070672  Le temple prostestant

P1070644 Peu avant d'arriver dans le village de Franschhoek, on a fait un arrêt devant une statue de Nelson Mandela érigée devant l'entrée de la prison Victor Verster à Paarl où il a purgé ses dernières années d'incarcération.

On a fait un arrêt dégustation (5 vins) et pique-nique dans un domaine viticole.

On a goûté 2 rouges, 2 blancs et 1 rosé à jeun (très bons). Heureusement qu'après, on a eu du "solide". On a mangé sous les arbres. Un moment très agréable.

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Puis on a fait un arrêt dans la ville de Stellenbosch, pas exceptionnelle, mais quelques jolies façades et des diamantaires. Je rappelle que l'Afrique du Sud est un des premiers producteurs mondiaux d'or, de platine et de diamant.

P1070703  L'arsenal

P1070707  Une église

P1070729  Une maison

P1070722  Moederkerk

Et voici à nouveau quelques animaux et en particulier des félins comme me l'a demandé Maggie.

P1070858  Hippos

P1070962  Rhinos

P1070995  Les premiers éléphants (deux femelles) vus dans le parc Kruger

P1080056  Un buffle

P1080337  Le lion de face...

P1080326  de dos...

P1080345  de profil...

P1080356  dans l'attente.

J'ai été impressionnée quand je l'ai vu. On était très près et il n'était pas dans une cage.

P1080400  La lionne et les lionceaux. Comme ils bougeaient vite, ce n'était pas facile de faire des photos autour du 4X4.

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P1080407

P1080417  Une maman guépard et son petit qui téte.

P1080422  Les mêmes

P1080423  Les deux autres petits.

P1080425  Les quatre ensemble. Il faut noter que le guépard est un animal en danger d'extinction.

C'est tout pour l'instant, la suite dans un prochain billet.

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