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Le blog de Dasola
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30 août 2023

Pauline - Alexandre Dumas

les-classiques-cest-fantastique_2023      20232-300x300_2023seraClassique

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) suis encore dans les temps pour une nouvelle participation au thème d'août 2023 (Dickens vs Dumas) du challenge "Les classiques c'est fantastique" de Moka et Fanny. Bien entendu, je peux aussi inscrire le présent billet au challenge "2023 sera classique" co-organisé par Nathalie et Blandine). Le titre que j'ai choisi de chroniquer après l'avoir lu pour la première fois en 2023, c'est Pauline d'Alexandre Dumas, ouvrage dont j'ignorais même l'existence avant de lire en 2022 quelques billets le concernant sur la blogosphère. Je précise qu'Alexandre Dumas, avec ses "classiques" que j'ai lus et relus depuis mon enfance, occupe déjà un rayonnage entier de ma pochothèque, mais je n'y ai donc pas pioché... 

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Pauline, Alexandre Dumas, Folio classique N°3968, 2002, 241 pages

Cette édition bénéficie d'une présentation complète du roman par Anne-Marie Callet-Bianco, notamment dans une préface de 18 pages qui vous dit tout ce qu'il y a à savoir dessus. Le "dossier", lui, commence p.209 (biographie chronologique de Dumas, notice littéraire, bibliographie, notes...). Le texte proprement dit de Pauline occupe donc 182 pages.

Ce roman, l'un des premiers de Dumas, a été publié en 1838 alors qu'il était déjà un auteur de théâtre reconnu depuis près d'une décennie. Je n'y ai pas trouvé beaucoup des péripéties épiques ni des dialogues flamboyants du roman-feuilleton qu'il développera dans les années 1840 (avec ou sans la collaboration d'Auguste Maquet).

Pauline comporte plusieurs récits enchâssés. D'abord ce qui apparaît comme une péripétie d'un voyage de l'auteur rapporté à la première personne (Dumas a publié en 1837 des Impressions de voyage en Suisse, récit basé sur un voyage réellement effectué en 1832, et paru dans différents journaux en 1833 puis en 1837, mais dont je ne sais trop s'il y mêlait déjà réalité et fiction?). Le roman débute avec l'arrivée dans une salle d'armes où le narrateur initial (Dumas, donc) se trouve, d'un personnage (un certain... Alfred de Nerval) dont l'auteur nous dit l'avoir croisé à plusieurs reprises lors de son voyage, en compagnie d'une femme mystérieuse, mais sans avoir pu lui parler. Lors du "souper" (dîner?) qui suit, Alfred raconte à Alexandre ses tribulations. Première phrase: "Tu sais, me dit Alfred, que j'étudiais la peinture lorsque mon brave homme d'oncle mourut et nous laissa à ma soeur et à moi chacun trente mille livres de rente".

Voilà une phrase qui suffit à me faire rêver, moi lecteur de 2023: un revenu de trente mille francs-or par an: pas trop nécessaire, avec un tel viatique, de gagner son pain quotidien à la sueur de son front. Cela pose le décor: on ne va sans doute pas nous parler de traîne-misère. p.42, Alfred, qui aussi des talents de marin, navigue en solitaire en Normandie à bord d'une barque à la recherche d'un paysage pittoresque, qu'il trouve sous la forme d'une abbaye en ruine jouxtant un château. Château qui se trouve par hasard appartenant à l'époux d'une femme jadis aimée par Alfred (la fameuse Pauline). Femme qui, paraît-il, vient malheureusement d'être assassinée dans le parc dudit château. Bien entendu, rien n'est simple ni limpide. Page 84, Pauline commence à raconter son histoire à Alfred (il l'a sauvée et ils sont alors installés en Angleterre comme frère et soeur grâce à un faux passeport), ce qui les occupe jusqu'à la p. 167. Le "méchant" (l'époux, bien sûr), c'est un certain Horace de Beuzeval, au demeurant parfait homme du monde, et qu'Alfred se fera un plaisir de tuer en duel p.194, peu avant la mort de Pauline (la vraie, cette fois-ci).

Voilà je vous ai tout dit (pirouette!). Si vous voulez connaître les détails de l'histoire, et surtout juger vous-même du caractère de notre jeune Pauline, que, je dois dire, j'ai trouvé sacrément "nunuche" (une jeune fille noble du XIXe siècle, pieuse et bien élevée et tout et tout...), à vous d'avoir la curiosité de lire cette oeuvre romantique et gothique à la fois (il n'y a pas de vampires, mais on y trouve des brigands, des morts violentes et une jeune innocente).

Et qu'on ne vienne pas me dire que "j'ai tout dit" dans un résumé de quelques lignes: je ne vois certainement pas en quoi "connaître en gros l'histoire" empêche de savourer la lecture d'un livre comme la vision d'un film: à ce compte-là, il faudrait se boucher les oreilles et les yeux pour systématiquement arriver "vierge" devant toute oeuvre avec laquelle on souhaite se distraire quelques heures, ou s'intéresser exclusivement à des oeuvres venant tout juste d'être proposées "au public"? Impossible, pour moi.

Sur Pauline, on peut par exemple lire le billet de Joëlle. Je mettrai d'autres liens au fur et à mesure que je les retrouverai! Moka et Fanny elles-mêmes viennnent de le chroniquer.

29 août 2023

Voyage en Islande - 5 (fin)

On a terminé notre périple par Reykjavik (baie des fumées), la capitale qui, à elle seule, abrite 130 000 habitants. Avec l'agglomération, on atteint les 220 000 habitants, soit plus de 50% de la population totale de l'île.
J'avoue que je n'ai pas visité la ville autant que j'aurais voulu car il fallait faire tout à pied. Et quoi qu'en dise notre guide, le centre-ville de Reykjavik est grand J'ai longé le bord de mer, j'ai vu l'église Hallgrimskirkja construite au XXème siècle qui est toute en béton. C'est le monument le plus haut d'Islande. Du haut du clocher, on domine la ville. Je suis aussi passée devant une belle maison appelée "Höfði", où Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev se sont rencontrés en 1986 (et cela aurait permis peut-être d'amorcer la fin de la Guerre Froide).

P1160586 L'église Hallgrimskirkja. 

P1160591 Les cloches.

P1160590 Vue de Reykjavik du clocher de l'église. La montée en ascenseur est payante.

P1160589 Vue de Reykjavik du clocher de l'église.

P1160587 Vue de Reykjavik du clocher de l'église.

P1160610 La maison où se sont rencontrés Reagan et Gorbatchev. 

P1160603          P1160605 Ce bateau qui s'appelle littéralement "Le voyageur du soleil" est une sculpture en acier qui date de 1986 et qui commémore les 200 ans de la fondation de la ville (en 1786).

P1160601 Le rivage.

P1160595 Une maison.

P1160600 Une rue.

J'ai regretté de ne pas avoir visité au moins un musée. Il y en a plusieurs de très intéressants. Cela sera pour une prochaine fois. Voilà, mon voyage est terminé (voir mes billets 1 - 2 - 3 - 4). Je pense qu'il vous aura plu. 

27 août 2023

Anatomie d'une chute - Justine Triet

J'ai un peu hésité à aller voir la Palme d'Or du dernier festival de Cannes en 2023 car c'est encore un film long de 2H30. Hé bien, je n'ai pas vu le temps passer car le film est passionnant et très bien interprété. Anatomie d'une chute de Justine Triet alterne entre le français et l'anglais car l'actrice principale, Sandra Hüller qui est allemande, s'exprime en anglais. Tout commence dans la région de Grenoble dans un grand chalet de deux étages. On est au mois de mars, il y a beaucoup de neige. Daniel, un jeune garçon de 11 ans malvoyant, part se promener avec son chien Snoop. Quand il revient, il voit Samuel son père inanimé dans la neige avec beaucoup de sang. Il est mort car il a fait une chute mortelle du haut du chalet. Assez vite, la police soupçonne Sandra, la mère, d'homicide et elle est mise en examen. Pendant le procès, qui se déroule en français et en anglais, on apprend plein de choses sur le couple qui se disputait souvent. J'ai senti que la juge était plutôt hostile à l'accusée. Petit à petit, la question pendant le procès passe de "Comment Samuel est mort" à "Pourquoi Samuel est mort". Un enregistrement sur une clé USB d'une dispute la veille du décès peut nous éclairer ainsi que le témoignage de Daniel la veille du verdict. Personnellement, j'aurais été juré dans ce procès, je ne sais pas trop ce que j'aurais décidée car il reste des zones d'ombre. Sandra Hüller est impressionnante dans son rôle mais les autres aussi. Un film que je recommande. Lire le billet de Pascale.

26 août 2023

Heat 2 - Michael Mann (et Meg Gardiner)

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Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) rédige aujourd'hui ma deuxième participation aux challenges estivaux sur de "gros bouquins", tant celui, "Les épais de l'été" que j'organise chez dasola, que son parallèle, "Les pavés de l'été", organisé par Sibylline sur son blog La petite liste. En effet, contrairement à ce que pourraient penser au premier abord certains internautes inattentifs, le présent billet ne porte pas sur le film-culte Heat (1995), mais bien sur le "prolongement" que lui a donné le cinéaste sous forme romanesque (un « roman cinématographique »).

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Michael Mann et Meg Gardiner, Heat 2, Harper Collins (France) Noir, 2022, 704 pages

Le déroulé du livre "encadre", et éclaire, les événements qui, dans le film, se situaient "dans le présent" (1995, à Los Angeles). S'il ne contient pas de table des matières, il est divisé en parties qui nous donnent l'année où les chapitres se déroulent (1995, 1988, 2000...). Les six parties contiennent entre deux et 31 chapitres (97 au total), dont le plus court comporte une seule page. La première partie reprend les événements juste après la fin du film et suit la cavale du seul survivant de la bande (Chris) jusqu'à la frontière des Etats-Unis (60 pages). La deuxième partie, située en 1988, nous dévoile le passé de la bande avec les personnages du film et la biographie de leur adversaire, mais aussi voire surtout un nouvel antagoniste, qui ne figurait pas dans le film (jusqu'au chapitre 34 et à la page 245 inclus). Puis la troisième partie (100 pages en 12 chapitres) revient sur Chris, qui a "fait son trou" au Paraguay. En quatrième partie, retour à 1988 pour 120 pages en 16 pages, où le "premier amour "de Neil recontre son destin lors d'un coup fumant de la bande. La cinquième partie est la plus courte: deux chapitres et 16 pages, pour Chris au Paraguay, qui pense toujours à la femme qui lui avait fait signe de partir dans le film. La partie finale rassemble à Los Angeles, en 2000, les protagonistes survivants. Chris devient définitivement un "caïd" à Singapour. Mais la fin reste ouverte, avec un Hanna toujours sur sa trace...

Le roman illustre bien combien la connaissance de l'information (concurrence, partenaires, organisations, dispositifs...) est indispensable, quelles que soient l'action ou l'activité envisagées. J'avoue que je me suis un moment demandé si l'utilisation d'internet pour trouver des informations, vers le milieu des années 1990, n'était pas anachronique. Vérification faite, le web a été mis en place pour le public à partir de 1993... Je sais que je n'ai commencé à vraiment l'utiliser, personnellement, que quelque temps plus tard. Je pense que ceux qui sont "digital natives" n'imaginent pas qu'il a fallu "apprivoiser" et s'approprier progressivement ces nouvelles pratiques et les possibilités qu'elles offraient à nos vies d'adultes...

Dans une petite page d'avant-propos, Michael Mann donne quelques éléments d'interprétation de ce que représente ce livre: les "biographies" des protagonistes, qu'il avait créées afin, au moment du tournage du film, de les communiquer aux acteurs pour qu'ils donnent de l'épaisseur à leurs interprétations. Je le cite concernant Vincent Hanna et Neil McCauley: "Heat était une tranche de ces deux vies. Pour moi, Heat 2 est une opportunité fascinante de faire revivre leur passé et de se projeter intensément dans leur avenir". Dans les cinq pages de "remerciements" en fin d'ouvrage, Michael Mann dit en quelques lignes que "Meg Gardiner a été une collaboratrice extraordinaire", cependant que celle-ci le remercie de [l']avoir "invitée à se joindre à lui pour développer l'univers emblématique de Heat".

Il me semble que j'avais découvert ce livre grâce à un billet de la blogosphère cinéma, je ne sais plus où pour le moment... Voir en tout cas le blog Les pipelettes en parlent. Je rajouterai plus tard d'autres liens antérieurs à mon billet si j'en trouve. 

PS du 27/08/2023 pour essayer de répondre à Pascale (merci pour m'avoir incité à la réflexion!): j'ai apprécié de savoir ce qui s'était passé après le film pour les survivants de la confrontation qu'il racontait. Mais en suivant Chris, on rentre bien dans quelque chose qui n'a plus rien à voir avec un braquage de banque. J'ai été intéressé par tout ce qui est dit sur le passé des protagonistes du film et qui ne rentre pas en contradiction avec celui-ci. Mais j'ai été un peu ... (étonné? Perturbé? Dérangé?) de voir apparaitre un nouvel antagoniste (et quelques personnages et péripéties gravitant autour) auquel absolument rien dans le film ne faisait allusion (même s'il n'y a aucune contradiction pour autant). Enfin, j'aurais vraiment aimé en apprendre davantage (dans une loooongue introduction, par exemple) sur l'apport de la "co-autrice": a-t-elle juste fait de la "mise en forme romanesque" sur l'histoire de Michael Mann? A-t-elle pris part à une "co-construction" en apportant des personnages et des péripéties? Ce qui est sûr, c'est qu'elle était "au service" de Michael Mann. Donc, un peu de frustration à ce niveau-là. Á mon avis, il faudrait presque, maintenant, "rédiger" la novelisation de Heat en y intégrant (davantage que le film ne pouvait bien entendu le faire... en 1995!) les nouveaux éléments amenés par Heat 2.

24 août 2023

Voyage en Islande - 4

L'Islande est un pays où l'on mange beaucoup de protides : yaourts skyr, beurre, etc. Ils consomment aussi du poisson. En revanche, les fruits et légumes, ce n'est pas trop dans les moeurs vu qu'ils importent tout. Pour le poissson, c'est d'ailleurs la principale cause du refus de l'Islande d'entrer dans l'Union européenne car ils tiennent à leurs eaux poissonneuses qu'ils ne veulent pas partager. Sinon, au cours de mon tour d'Islande, on a vu beaucoup de moutons (souvent par trois) qui broutaient l'herbe bien verte (même s'il a très peu plu en Islande ces derniers mois). Et puis, on pu voir beaucoup de chevaux islandais. C'est une race spécifique. Ils ne sont pas très grands et ils sont pacifiques. On en exporte dans le monde entier. Mais dès qu'ils quittent l'Islande, il leur devient impossible de revenir. Je regrette de ne pas avoir pris beaucoup de photos car le car ne s'est jamais arrêté pour que l'on puisse faire des photos correctes d'animaux. Et moi, je n'ai pas un appareil photo assez sophistiqué, au contraire de certaines personnes dans le groupe.  

P1160110  Trois moutons

P1160450 Chevaux islandais au bord du lac Myvatn 

P1160447 Chevaux islandais au bord du lac Myvatn (bis) 

P1160317 Trois moutons

Au nord de l'Islande, on a fait un arrêt à Akureyri, la capitale de cette région avec 20 000 habitants. Le jour où on y était, on a vu un immense bateau de croisière qui venait directement d'Angleterre avec 5000 passagers et membres d'équipage qui ont débarqués pour partir en excursion.

P1160474 Vue d'Akureyri avec le bateau de croisière

P1160479 Une des églises d'Akureyri. Les Islandais sont majoritairement luthériens.

P1160480 Intérieur de l'église

P1160485 Maison

En Islande, les nuits sont très longues l'hiver mais en été, le soleil ne se couche jamais vraiment. A trois heures du matin, il faisait jour.

P1160288 Photo prise à 3h du matin.

L'Islande est le seul endroit au monde où la dorsale Nord-Atlantique remonte à la surface de la mer. Certaines zones comme Reykjavik appartiennent à la plaque tectonique Nord-Américaine. D'autres, comme les fjords de l'Est, sont situés sur la plaque eurasienne. A Thingvellir (littéralement "Les plaines du Parlement"), les visiteurs empruntent la faille longeant la limite de la plaque Nord-Américaine. Thingvellir s'étend sur une plaine de 7 km. L'espace entre les plaques s'élargit de 4 à 5 millimètres et le terrain s'affaisse de 1 à 2 millimètres par an. Thingvellir est aussi un lieu historique car c'est là que vers l'année 930 jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, les Islandais, se réunissaient pour discuter et promulguer les lois, lors de leur première assemblée (l'Althing). Ce fut à Thingvellir que fut proclamée la République islandaise le 17 juin 1944. 

P1160523 La faille d'Almannagja. Des deux côtés, c'est de la lave. On est du côté de la plaque Nord-Atlantique.

P1160524 La faille d'Almannagja

P1160514 Lac de Thingvellir

P1160516 Au loin, on voit  la plaque eurasienne 

P1160537 Endroit où se tenait l'Althing avec le drapeau islandais 

Suite et fin dans un prochain billet avec quelques vues de Reykjavik.

21 août 2023

Islande: quatre fascicules (incitation au séjour)

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) voulais vous présenter, en "interlude" avant la suite des billets de photos de la maîtresse du blog, une "étude documentaire" basée sur le "matériel" que dasola (m')a rapporté de son séjour en Islande: de petits livres et des brochures achetés dans les musées locaux. Même si rien ne vaut le séjour sur place pour ce qui concerne les paysages, ils permettent de se faire une idée de l'histoire, des légendes et des arts et traditions populaires locaux. 

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Après lecture attentive, voici ce que j'ai retenu de chacun des opuscules. 

* Brève histoire de l'Islande, Gunnar Karlsson (traduction Catherine Mercy), 3ème édition 2019 (1ère éd. 2014, VO 2000), 84 pages

Un ouvrage dont la traduction, en excellent français, se lit fort bien. On commence par le début: la colonisation viking de cette terre d'Islande vierge de population humaine (même si connue dès l'Antiquité). Débutée aux tournants des IXe et Xe siècle selon les sagas, corroborées par des découvertes archéologiques, elle a conservé des liens avec la Norvège, mais les Islandais se sont "autogérés (dans le domaine judiciaire et législatif) jusqu'au XIIIe siècle et la mainmise politique du roi de Norvège à la faveur de luttes entre grandes familles. Puis les Anglais et les Allemands se sont intéressés aux eaux poissonneuses autour de l'Islande... A partir du XVIIe siècle, c'est le Danemark qui prend en main le destin de l'Islande, jusqu'aux velléités indépendantistes du XIXe siècle. L'indépendance est votée durant la Seconde Guerre mondiale. Les dernières pages couvrent la période contemporaine (jusqu'à 2018 inclus).
Merci à dasola pour m'avoir ramené ce "souvenir" que je recommande (apparemment, on peut le trouver sur internet - contrairement aux trois autres sauf erreur de ma part -, mais il paraît onéreux). 

* Le parc naturel de Thingvellir, guide officiel illustré, 2019, 36 pages

Haut lieu de l'Islande puisque ce parc englobe le site où s'est réunie durant des siècles l'assemblée suprème des Islandais (l'Alting), l'endroit nous est présenté sous différentes facettes: géologique (avec des illustrations très éclairantes sur les spécificités de la géologie de l'île), historique, archéologique, écologique (faune et flore)...

* Vu et entendu au musée de Skógar, 32 pages

Ce musée regroupe en fait plusieurs bâtiments dédiés à des collections thématiques: arts et traditions populaires, avec des objets artisanaux patiemment rassemblés et collectés, dont certains sont âgés de plusieurs siècles, architecture locale (maisons anciennes en tourbe), église en bois..., musée des transports... Tout y est très personnalisé (place importante faite aux collectionneurs et donateurs à l'origine du musée).  

* Les elfes et le peuple caché, douze contes populaires islandais (traduction Ólöf Pédursdóttir), 2022, 60 pages

Un petit livre qui m'a rappelé le livre de contes géorgiens chroniqué jadis. D'après l'introduction, les 12 contes présentés ont été collectés via la "tradition orale populaire" par le bibliothécaire Jón Arasón au XIXe siècle. Ces contes n'ont pas toujours de "happy end".

Je signalerai encore que, dans certaines pages des trois premiers ouvrages, on trouve aussi des allusions ou même des encadrés correspondant à tels ou tels mythes ou traditions rapportés par les sagas.

Bref, une intéressant petite sélection panoramique pour en savoir davantage sur la culture islandaise, en attendant la suite du reportage de la voyageuse...

20 août 2023

Voyage en Islande - 3

Je reprends le compte-rendu de mon voyage en Islande fin juillet 2023.

Avant de quitter le sud de l'ïle pour nous diriger vers l'Est, nous nous sommes arrêtés à Vik et aux environs, aux falaises de Reynishverfi avec leurs orgues basaltiques. On marche sur une plage de sable noir et on nous a prévenu que la mer était dangereuse. C'est une des zones de nidification des macareux (je n'en ai pas vu). 

P1160176 Eglise de Vik

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P1160172 Le sable noir

P1160169 Colonnes de lave sculptées par la mer

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Je continue avec l'hommage fait à des marins français qui sont venus au XIXème siècle jusqu'en 1914 pour la pèche. Il y en eu entre 4000 et 5000. Plusieurs sont morts de maladie et 49 d'entre eux sont enterrés dans un cimetière dans le village de Fáskrúðsfjörður (jumelé avec Gravelines), dans l'est de l'île. Un hôpital a été construit grâce à une collecte et fut fondé en 1903 pour soigner les pêcheurs français ou belges. Le jour où on y a été, le village fêtait d'un coup les fêtes françaises. On nous a demandé de chanter la Marseillaise qui a été enregistrée sur un portable d'une Islandaise très francophile.

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Je termine avec des photos des solfatares bouillonnants avec des fumées et jets de boue s'échappant du sol. Ça sent le soufre (l'oeuf pourri).

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Juste avant, nous avons encore parcouru un champ de lave à Dimmuborgir.

P1160412 Cette lave forme de vraies sculptures.

P1160409 Et on marche dans un sentier balisé parmi cette lave.

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P1160410 Et on trouve des champignons. J'ai pris en photo un cèpe.

Dans le prochain billet, j'évoquerai brièvement la faune que j'ai pu apercevoir : chevaux et moutons. 

18 août 2023

Seconde jeunesse - Gianni di Gregorio / Yannick - Quentin Dupieux

C'est le quatrième film que je vois de Gianni di Gregorio et une fois de plus, je suis sortie enchantée de la projectio et le sourire aux lèvres. Seconde jeunesse écrit et réalisé par Gianni di Gregorio se passe de nos jours, d'abord à Rome puis dans un village haut perché à 40 km de la ville éternelle. Astolfo, professeur à la retraite, doit quitter son appartement romain car la propriétaire veut le récupérer pour sa fille qui se marie. Qu'à cela ne tienne, Astolfo, descendant d'une vieille famille, part vivre dans une très grande demeure familiale délabrée où il y a encore l'eau mais pas l'électricité. Il est accueilli par un "squatter" appelé Oreste qui occupe les lieux depuis huit ans. Astolfo ne le chasse pas, bien au contraire, il va assez vite accueillir deux autres villageois dont un fin cuisinier. Astolfo voudrait bien récupérer un salon. Cette pièce n'est plus accessible car un mur de pierre a été érigé. A priori, c'est le clergé local, locataire de l'autre côté du mur, qui l'occupe pour un groupe de jeunes qui chantent et jouent de la musique. Par ailleurs, le maire qui roule en Porsche a spolié Astolfo d'une forêt de chênes. Malgré tous ces malheurs, Astolfo va trouver l'amour en la personne de Stefania (Stefania Sandrelli), amie de la nouvelle copine d'un sien d'Astolfo. C'est vraiment un film charmant qui fait du bien. Et puis, cela se passe en Italie au soleil. Je le conseille.

A la différence de Pascale, je n'ai par contre pas eu le coup de foudre pour Yannick de Quentin Dupieux, sauf les vingt premières minutes qui sont, je trouve, très drôles. Dans la salle clairsemée d'un théâtre de boulevard, on assiste à une pièce, "Le cocu". Sur scène, le mari, la femme et l'amant. Les trois acteurs ont une manière de parler en surjouant, ils crient presque. Au bout de quelques minutes, un spectateur se dresse et fait arrêter la représentation. Il s'agit de Yannick, un jeune veilleur de nuit de parking qui habite Melun et qui a mis 45 minutes en transport plus 15 minutes de marche pour venir au théâtre en s'attendant à passer un bon moment. Il est très déçu. Il veut se faire entendre et répète certaines phrases comme un mantra. Il s'en prend aux acteurs puis par la suite, il arrive à faire presque ami avec les spectateurs. Il a un révolver à la main. C'est un film qui m'a mise mal à l'aise car Dupieux arrive par écran interposé à nous mettre dans la situation des spectateurs et des acteurs pris en otages. J'ai entendu des spectateurs rire dans la salle jusqu'au bout et certains ont applaudi à la fin. Moi, j'ai été contente quand cela s'est terminé. Raphaël Quenard est bien même si je n'aime pas sa voix mais Pio Marmaï n'est pas mal non plus. J'ai trouvé Blanche Gardin sous-employée. Heureusement que le film ne dire qu'1H06. Lire aussi les billets de Princecranoir, d'Henri Golant et de Selenie.

15 août 2023

Retour à Lemberg - Philiippe Sands

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Grâce à l'ouvrage présenté aujourd'hui, je me suis beaucoup instruite. Retour à Lemberg de Philippe Sands (Livre de poche, 755 pages) est un essai passionnant. Il se découpe comme suit : 628 pages de récit proprement dit; des pages 629 à 681, ce sont des notes puis de la page 683 à la pages 691, il y a la liste des sources qui ont permis à l'auteur d'écrire son récit. A partir de la page 700, ce sont les remerciements avant un index (jusqu'à la page 733) et enfin une postface jusquà la page 755. 

Dans Retour à Lemberg, il y a quatre personnages principaux : Leon Buchholz, le grand-père maternel de Philippe Sands, Hersh Lauterpacht et Raphael Lemkin, deux juristes et Hans Frank qui fut Gouverneur général de Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le point commun entre ces personnages est la ville de Lemberg, Lviv, Lvov ou Lwow (La ville aux lions) qui selon les époques et les conflits a été autro-hongroise, puis polonaise, puis annexée par l'URSS, par l'Allemagne jusqu'en 1945, et encore l'URSS. En 2023, Lviv est en Ukraine.

Le récit se décompose en chapitres plus ou moins longs. Philippe Sands commence son récit par la biographie de Leon Buchholz, qui après avoir fui Lemberg en 1939, vivra à Paris d'abord seul. Il sera rejoint par sa fille Ruth (née en 1938) quelque mois plus tard et enfin par Rita, sa femme. Sa fille Ruth le rejoindra grâce à l'aide d'une certaine Miss Tilney que Philippe Sands évoque dans un court chapitre. Puis j'ai découvert la vie et l'oeuvre de deux éminents juristes d'origine juive qui ont fait leurs études de droit à Lemberg pendant l'entre-deux-guerres. Hersh Lauterpacht (né en 1897) et Raphael Lemkin (né en 1900). Ils sont à l'origine de deux concepts fondamentaux : Lauterpacht sur "le crime contre l'humanité". "Il se concentra sur la protection des individus, non des groupes ou des minorités" (p197). Lemkin qui dans son ouvrage "Le règne de l'Axe en Europe occupée"(1944) adoptait une approche différente de celle de Lauterpacht, cherchant à protéger les groupes. Lemkin utlisait le terme de "génocide": destruction d'un groupe (p197). Hans Frank (né en 1900 à Karlsruhe), qui était à l'origine un juriste, est devenu ministre de la justice en Bavière puis, par la suite, Gouverneur des provinces polonaises occupées entre 1939 et 1945. Il est l'un des responsable de l'extermination des Juifs en Pologne. Dans sa juridiction, il y avait les camps de Treblinka, Sobibor et Majdanek. Il est à l'origine de la création des ghettos à Varsovie et Cracovie. Pendant le procès de Nuremberg, il a reconnu partiellement sa responsabilité mais s'est rétracté par la suite. Son journal de 38 volumes (il consignait tout au jour le jour) a servi comme élément à charge dans le procès de Nuremberg. Frank fait partie de ceux qui sont à l'origine de l'extermination des familles de Lemkin et Lauterpacht restées à Lamberg et dans les environs. Le procès de Nuremberg est évoqué dans un chapitre de 70 pages. Je rappelle qu'il y avait quatre chefs d'accustion : complot, crime contre la paix, crime de guerre et crime contre l'humanité. Le terme "génocide" n'a pas été retenu, au grand désespoir de Lemkin. De son côté, Lauterpacht a participé à la rédaction des plaidoiries pour la partie britannique.

Parmi ceux qui ont apporté leur témoignage à Philippe Sands (qui est aussi juriste), il y a Niklas Frank, le benjamin de la famille de Hans Frank qui a jugé très négativement les agissements de son père.

J'ai trouvé ce livre passionnant de bout en bout et il se lit facilement. Je n'avais jamais entendu parler de Lemkin et Lauterpacht. Il y aurait plein de choses à dire sur ce livre que je vous laisse découvrir.

Pour l'anecdote, ce week-end, je lisais ce livre en voyageant en train. Et parmi les passagers, il y avait quelqu'un qui lisait aussi Retour à Lemberg.

 C'était ma quatrième participation aux challenges "Les épais de l'été 2023" et "Pavés de l'été 2023".

Epais
[Challenge Les épais de l'été 2023, organisé chez dasola par ta d loi du cine]


[Challenge Pavés de l'été 2023 chez sibylline

14 août 2023

Tsunami - Marc Dugain

Je (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) programme le présent billet pour qu'il paraisse une douzaine d'heures après sa rédaction, et sur un livre que j'ai eu en main il n'y a pas 24 heures, prouvant à la fois qu'il se lit vite et qu'il m'a intéressé.

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Marc Dugain, Tsunami, Albin Michel, 2023, 260 pages

Dans Tsunami de Marc Dugain, le premier livre que je lis de cet auteur (qui en a écrit ou co-écrit une vingtaine), le "raz-de-marée" est à la fois allégorie et menace réelle. Le roman à la première personne se présente en prologue comme une "chronique" durant les premiers mois d'un nouveau Président de la République, qui s'est faufilé à ce poste en remportant l'élection grâce au soutien des grandes multinationales (américaines) du numérique. Dans cette politique-fiction, la personne qui "tient la plume" n'est ni un conseiller, ni un ministre: c'est notre Président lui-même, un homme jeune ayant fait fortune dans une entreprise de biotechnologie, qui lui a permis de se constituer un carnet d'adresses intéressant. On apprend assez vite qu'il souhaite mettre en place, pour lutter contre le réchauffement climatique, un principe "pollueur-payeur" reposant sur le consommateur final, avec un bonus-malus fiscal incitatif. mais pour cela, tout doit être sous contrôle... avec les fameuses GAFAM qui participeront à la gestion des données. Nous le suivons, au jour le jour, durant quelques semaines. Notre héros m'a donné l'impression d'un talent certain pour slalomer entre les événements qui se déroulent, davantage qu'il n'en a l'initiative. Il doit faire face, jour après jour, à différentes affaires (privées, tant sentimentales que financières), aussi bien qu'à de petites ou grandes décisions politiques à prendre toujours dans l'urgence, comme pour le maintien de l'ordre public face aux réactions à son projet de loi. Il cotoie les grands de ce monde à défaut de leur parler d'égal à égal. Dans cette fiction dystopique, s'il rencontre un président des Etats-Unis, un chancelier allemand et Poutine, j'ai remarqué l'absence de MM. Erdogan ou Xi?

Je vais poursuivre ma présentation du livre par quelques citations sélectionnées (parce que correspondant à des thèmes qui m'ont "parlé"), mais bien entendu hors contexte du (court) chapitre qui les entoure (44 au total), et, a fortiori, de l'intégralité de ce court roman. Le président jugeant son Premier ministre, p.18: "c'est un fin politicien qui se fait une idée de la France qu'il garde pour lui-même pour ne pas se mettre en porte-à-faux lorsque ses capacités d'adaptation le mènent au-delà de ses convictions". Avec une prise de recul quelque peu désabusée, p.32: "c'est un peu le lot de tous les candidats à la magistrature suprême que de déployer une énergie extraordinaire à conquérir le pouvoir pour ensuite consacrer ce qu'il reste de cette énergie à maintenir les choses en l'état". À propos de la fameuse loi en préparation, p.65: "soixante-cinq pour cent des Français voient le traitement de l'urgence climatique comme une priorité, mais les premiers sondages donnent aussi soixante-cinq pour cent d'opposants au principe de l'individualisation de la responsabilité". Alors qu'il se rend en avion à Vancouver pour un "sommet" privé (un peu comme un Forum de Davos, donc?), p.111, il ne se prive pas de bons mots, sur "un de ces sommets depuis lesquels on voit le monde en attendant d'en redescendre", qui lui permet de croiser le Président des Etats-Unis pour un tête-à-tête assez court et chaleureux ("il me prend pour un allié, enfin pour un vassal plutôt fiable")... Il est même question, p.149, de la mortalité de personnes plus vulnérables que d'autres au Covid (pour cause d'obésité ou de diabète), en remarquant que "si l'on s'élève un peu plus, on comprend que, pour une partie non négligeable de son activité, la médecine soigne des maladies que la société crée elle-même par le stress, la pollution, la nourriture pathogène, situation contre laquelle les gouvernements craignent de lutter, de peur de contrarier les lobbies agroalimentaires". p.153, la rencontre avec le médecin-chef d'un nouvel hôpital psychatrique en banlieue est l'occasion pour celui-ci d'un long développement sur la perte de l'altérité (compétence dans les rapports sociaux avec les autres) dans la société contemporaine, à cause de ces fichus écrans. Enfin, p.183, qu'a-t-il à dire à propos du discours qu'il prononce pour ressouder la nation après un drame? "lorsque la fiction est la même pour tous, elle devient réalité". 

Bien entendu, je suis loin de vous avoir dévoilé tous les personnages ni toutes les péripéties auxquelles la France et son Président doivent faire face dans l'ouvrage. 

Après avoir fini ce livre (il m'a fallu peu de temps), je me suis dit que j'aimerais bien continuer à en lire la suite en "feuilleton", un chapitre par semaine, où le cadre dystopique se confronterait avec l'actualité réelle... Mais je ne pense pas que ce concept soit à l'ordre du jour (et puis, quel en serait le modèle économique? Je n'accepterais sûrement pas de payer pour cela...)!

Par contre, à l'occasion, et une fois lue mes PAL ou LAL les plus urgentes, je prendrai (ou donnerai) sans doute quelques heures pour lire des oeuvres antérieures de Marc Dugain.

Sibylline avait parlé de Tsunami (et je crois bien que c'est chez elle que mon attention a d'abord été attirée). Lizathène expose en quelques phrases qu'elle n'a pas aimé. Si j'en trouve, je ne m'interdis pas de rajouter par la suite des liens vers d'autres billets publiés avant le mien... comme Isabelle sur le blog "Fumet de lectures". Ou Géraldine.

12 août 2023

La neuvième tombe - Stefan Ahnhem

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La neuvième tombe de Stefan Ahnhem (Livre de poche, 726 pages) est un roman policier qui se passe sur une semaine, entre le 16 et le 23 décembre 2009 du côté de la Suède et du Danemark. Il y un prologue se déroulant en 1998 et 1999 au Proche-Orient où la lettre d'un prisonnier va faire basculer le destin de plusieurs personnes en Scandinavie. A Stockholm, un ministre de la justice suédois disparait ainsi qu'une jeune femme qui souhaite ardemment un enfant sans succès. D'autres vont aussi disparaître. Au Danemark, Karen Neuman, une jeune femme qui a la phobie de l'obscurité va être assassinée chez elle. Fabian Risk, un policier suédois, marié et père de famille, va enquêter sur ce qui s'est passé en Suède. Sa collègue, Malin Rehnberg, enceinte de jumeaux, l'aide, De son côté, Dunja Hoogard, une inspectrice de police danoise malheureuse dans sa vie privée bien qu'elle soit fiancée, enquête sur la mort de Karen qui était l'épouse d'un présentateur télé qui, lui-même, connaîtra une fin tragique. Grâce à des recoupements, les affaires sont liées. Le meurtrier, pas très grand mais costaud, porte un masque à gaz. Des deux côtés du détroit d'Oresund, on arrête des meurtriers potentiels qui ne sont pas les bons mais des voix s'élèvent pour clôturer les enquêtes après que les personnes disparuse sont retrouvées mutilées et démembrés. Ce n'est que vers le dernier quart du roman que l'on apprend pourquoi le roman s'intitule La neuvième tombe. Le vrai meurtrier aura préparé et prémédité ses crimes pendant des années. Pour lui, il considère qu'il a de bonnes raisons de faire ce qu'il a fait mais c'est tout de même assez discutable même si c'est par amour (selon moi). Un roman long mais qui se lit assez vite. 

C'était ma troisième participation aux challenges "Les épais de l'été 2023" et "Pavés de l'été 2023".

Epais
[Challenge Les épais de l'été 2023, organisé chez dasola par ta d loi du cine]


[Challenge Pavés de l'été 2023 chez sibylline]

9 août 2023

Voyage en Islande - 2

En Islande, il n'y a pas que des chutes d'eau, il y a aussi des glaciers et des champs de lave. 

 Je commence par un champ de lave d'Eldhraun au sud de l'île. Il s'agit d'une centaine de cratères volcaniques le long d'une fissure qui  ont craché de la lave basaltique sur une superficie d'environ 600 km2 pendant deux ans entre 1783 et 1785. Depuis, de la mousse a poussé sur cette lave. Il faut noter qu'en Islande, il n'y a pratiquement pas d'arbres et donc pas de forêts.

P1160197 de la lave couverte de mousse

P1160196 champ de lave à perte de vue

P1160195 champ de lave à perte de vue

P1160191 champ de lave à perte de vue

Juste après, on a pu admirer le glacier.de Vatnajökull mais avec des morceaux de glace pas blancs du tout.

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Avec sa surface de plus de 8000 km2, c'est le plus grand glacier d'Islande et le deuxième plus grand d'Europe.

Et un peu plus tard, on a fait une promenade en bateau sur le lagon glaciaire de Jökulsarlon, on a a navigué entre des blocs de glace. C'est pendant ce laps qu'on a eu froid. Le ressenti était glacial. Même si en Islande, les températures en plein hiver descendent rarement en dessous de -5° (et pourtant on n'est pas loin du cercle polaire arctique) car le courant du gulf stream n'est pas loin. 

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A part la mousse, je n'ai pas vu beaucoup de végétation sauf du lupin, fleur importée en Islande et très invasive et de la linaigrette, on dirait du coton blanc. Il semble qu'on en trouve dans les Alpes.

P1160233 Linaigrette

P1160181 Lupin

La suite dans un prochain billet

7 août 2023

Merci Hannukah Harry - Wolinski / Barkats

En ce mois de vacances estivales, je (ta d loi du cine, squatter" chez dasola) vous présente (dans le cadre de mes "hommages du 7") une drôle de bande dessinée, que j'ai chinée lors d'un voyage en province avec dasola. Je passe ainsi d'un Harry à l'autre, et ne parlerai donc pas ici de mes co-Harry, même si celui-là est vert...

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Merci Hannukah Harry, Pierre-Philippe Barkats & George Wolinski (préf. Nicolas Hulot), éditions Jungle, 2007, 65 pages (dont 52 de BD)

Avant ces dernières semaines, je n'avais jamais eu cet album entre les mains (même s'il figure bien entendu dans les listes d'oeuvres complètes de Wolinski). Mais qui est donc le "fameux" Hannukah Harry? Tant dans les textes récitatifs que dans la bande dessinée elle-même, les deux auteurs (l'idée originale ayant été amenée à Georges Wolinski par Barkats, un avocat spécialisé en droit américain qu'il connaissait depuis une dizaine d'années) nous présentent cet être mythique comme (à ce que j'en comprends moi-même) un croisement entre Prométhée et le Père Noël. Il a fait aux hommes, naguère, un cadeau (le feu) qui a pour lointaines conséquences, aujourd'hui, d'empoisonner notre planète terre. Que faire, donc?

D'abord, présentons les choses dans l'ordre. Dans le cadre d'un scénario général plutôt imaginatif ("délirant" m'était venu à l'esprit... mais c'est marqué p.58!), l'album est divisé en "chapitres", certaines saynettes ne comptant qu'une seule planche, une autre jusqu'à six, mais la majorité (sur un total de 15) en comportant au moins quatre. L'album est bourré de personnages variés et, selon ce que j'ai cru détecter, de références. On y croise ainsi un diablotin (qui a un peu la tête de Sarko tel que le dessinait notamment Cabu?). L'atmosphère familiale du prologue, tout comme l'ambiance générale, pourraient évoquer (en plus trash?) les contes de La divine sieste de papa scénarisés par Maryse Wolinski... et illustrés par Georges. La "machine à climat" au coeur de l'intrigue m'a fait un peu fait songer à une aventure des Schtroumpfs (Le schtroumpfeur de pluie). Il y a même un ouvrier rondouillard en salopette rayée, qui traite le monde d'enfoirés: Coluchon! Un important personnage avec un bonnet rouge peut évoquer un écologiste mondialement connu (surtout en France et aux Etats-Unis). Ou encore le prince Album de Manac, qui n'arrive pas à se faire prendre au téléphone par sa "cousine" la reine d'Angleterre (himself!). 

Au fil des pages, on découvre que réparer une machine en panne n'est pas simple (le problème, plutôt que la solution, venant davantage du machinisme lui-même), cependant que l'organisme "à l'origine du monde" est désormais bien malade... De quoi décourager un bon génie, si bienveillant soit-il au départ. 

Comme à mon habitude, voici ci-dessous quelques extraits en guise de citations du bouquin.  

P1160631 pp.36-37, quelques intellectuels mobilisés par notre héros pour sa cause. 

P1160628 p.11... P1160629 ... et p.12: comment, selon la légende, H....h H aurait donné ce bienfait qu'est le feu à l'humanité. Cela n'a pas été sans me rappeler Le premier amour (film de Marcel Pagnol non tourné).

P1160630 Un "bonnet rouge" au pôle (rappelons que l'album remonte à 2007!). 

P1160634 P1160633 pp.55 & 57: et retour à la case départ...

P1160632 p.64: signé Wolinski, un "message divin" qui me paraît parfaitement crédible.  

Pour en savoir plus et mieux que ce que j'ai pu dire, écoutez Wolinski lui-même: il en parlait gentiment, le 30 mai 2007 à 13 h, sur la 2 (les cinq dernières minutes). Et si le site www.mercihannukaharry.com cité en 3ème de couv' ne renvoie, en 2023, à rien du tout, on trouve encore une "mini-interview des auteurs en 10 questions" accessible via un vieux skyblog datant d'avril 2007 (aujourd'hui blog de Skyrock) dont on ne sait trop qui l'avait créé. Cet album m'a aussi rappelé qu'il faudra que je chronique, un mois ou l'autre, l'Inspecteur la bavure dessiné en 1980 par Wolinski sur un scénario dont, me semble-t-il, il n'était pas l'auteur...

En tout cas, Merci Hannukah Harry, oeuvre plutôt atypique, "polar polaire" comme dit la couverture, précédait de quelques années, et sous une forme originale, beaucoup de livres catastrophistes qui fleurissent de plus en plus à mesure que le climat se détraque visiblement. Il mérite lecture, ne serait-ce que pour Wolinski!

*** Je suis Charlie ***

6 août 2023

Voyage en Islande - 1

     

Me voici revenue d'un circuit accompagné d'une semaine autour de l'Islande. Ce fut un très beau voyage qui a démarré et s'est terminé à Reykjavik. Nous étions 31 personnes, un guide et un chauffeur. J'ai bénéficié d'un très beau temps. Il n'a plu qu'un quart d'heure pendant les 7 jours alors qu'a priori il pleut beaucoup en Islande. Cette île de 394000 habitants est en train de connaître le tourisme de masse (2 300 000 personnes particulièrement en été), surtout dans la région de Reykjavik. Parmi les touristes, il y avait beaucoup de Français. Le mois de juillet est un bon mois pour visiter l'île. Il fait jour presque 24 heures par jour. L'Islande est une île volcanique grande comme trois fois la Belgique et 1/5ème de la France. L'île se trouve sur la dorsale medio-atlantique séparant les plaques tectoniques eurasienne et nord-américaine. L'Islande est autosuffisante énergétiquement grâce à la géothermie avec toutes les sources d'eau chaude et froide qui parcourent l'île. Il y a presque 300 volcans dont certains sont encore actifs. Le 10 juillet dernier, une fissure s'est ouverte sur le volcan Fagradalsfjall près de Litli Hrutur. Ce volcan est situé entre Reykjavik et l'aéroport de Keflavik. Il a déjà rejeté des centaines de m3 de lave. Il semble que ce volcan en éruption attire de nombreux touristes, dixit deux des personnes du groupe qui ont marché 20 km aller-retour pour admirer le volcan en activité. Sinon, l'Islande ne fait pas partie de l'Union européenne mais, comme la Norvège, de l'Espace Economique Européen (EEE). 

Pendant mon tour d'Islande, j'ai pu admirer de très belles chutes d'eau :

88CC3516-F0C6-40D5-978C-D34471927723  Seljalandsfoss  

A3B638D1-D81D-407C-BE7B-56427C334617 Skógafoss

D7FA0D74-C3E9-4330-9098-8A6FF61A1656 Skógafoss. Cette chute se situe entre Reykjavik et Vik

D311D0A0-A57C-4BE2-B681-1106DD96B7A8 Fossardalur se situe entre Hofn et Egilsstaðir

19A33731-AD3B-4B15-AB76-B9941909A061 Dettifoss

37D1FBB5-9463-4735-B033-F70D40949B0F Dettifoss 

8FD8E61C-B1AF-4D2C-A845-6C8149D20479 Pas très loin, on peut admirer les chutes de Selfoss. C'est l'endroit où il a plu 1/4 d'heure

8DD95247-DAD2-4243-9F4B-B34757546FBF Goðafoss

17690362-4D21-4A6C-A25F-D9A72FF0F986 Goðafoss est situé à l'est d'Akureyri

65358C61-4524-42C7-AA41-94201E9A7B54 Hraunfossar 

ACD8ECE4-095D-4AB3-B6EB-7ED5978244DF Hraunfossar à l'est d'Akureyri

6A935FEC-B8B7-4FBA-9F71-8CAB05A7AB7E Barnafoss à l'est d'Akureyri

 On a terminé avec la chute de Gullfoss (la cascade dorée) qui est très impressionnante.

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Pour l'anecdote, voici quelques pièces de monnaie islandaises, il manque la pièce de 10 kr. Cela représente des poissons, des crustacés ou des dauphins. Aujourdhui, 100 ISK (couronne islandaise) valent 0,688 euros.

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 La suite dans un prochain billet.

5 août 2023

Les algues vertes - Pierre Jolivet

Je n'ai pas lu la BD Les algues vertes, l'histoire interdite d'Inès Léraud et Pierre Van Hove et je ne sais donc pas si le film est une adaptation assez fidèle de la BD. Toujours est-il que l'histoire inspirée de faits réels commence en 1989. On voit un homme s'écrouler en bord de mer dans un amas de végétation verte. En 2014, soit 25 ans plus tard, Inès Léraud, une journaliste pigiste qui fait des chroniques radiophoniques, est amenée à enquêter sur des décès provoqués par l'hydrogène sulfuré dégagé par des algues en état de décomposition sur des plages bretonnes en Côte d'Armor. On apprend, par bribes, pourquoi ces algues prolifèrent et sont mortelles pour les humains. L'agriculture, et en particulier l'élevage (de porcs) intensifs en Bretagne depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, y sont pour beaucoup. L'agriculture doit être rentable et concurrentielle au détriment du reste. Elle fait vivre beaucoup de monde. Il y a une omerta sur les causes de ce phénomène par les lobbies et les syndicats agricole comme la F.N.S.E.A. Si les ravages provoqués par ces algues étaient révélés, cela créerait un vrai scandale public et la Bretagne en souffrirait économiquement parlant. Tout est décrit par petites touches. Céline Sallette qui interprète Inès Léraud est très convaincante comme tous les autres personnages. Un film assez pédagogique et réussi qui a été applaudi à la fin de la projection. Même si cela n'a pas la même force, j'ai trouvé que le thème de ce film se rapproche de ceux de films américains comme Erin Brockovitch et Dark Waters. Il semble que le réalisateur Pierre Jolivet a dû ruser pour tourner en Côte d'Armor. Lire les billets de Pascale, Baz'art, maggie 76 (la bande-annonce)

3 août 2023

Claudine à l'école - Colette / Lucie Durbiano (BD)

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J'ai (ta d loi du cine, "squatter" chez dasola) découvert seulement il y a quelques semaines l'existence d'une adaptation en bande dessinée du premier roman de Colette, Claudine à l'école, grâce au thème du mois dernier du challenge "Les classiques c'est fantastique" et plus particulièrement au billet de Fanny. Après mon propre billet sur le roman (qui participait aussi au challenge "2023 sera classique" co-organisé par Nathalie et Blandine), j'ai emprunté la fameuse BD en bibliothèque. 

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Claudine à l'école, Lucie Durbiano d'après l'oeuvre de Colette, Gallimard Bande Dessinée, 2018, 116 pages

L'adaptation en bande dessinée commence "dans le vif du sujet", avec dès la première page ene entrée matinale de Claudine à l'école (si, si). Evidemment, la traduction en image du livre avec ce que le dessin peut montrer d'une manière plus explicite que les mots sur le papier (même si cela reste fidèle au parti-pris du livre de suggérer plus que de montrer) nous épargne les longues pages de "récitatif" où notre "Claudine" parle d'elle-même et de sa vie "bourgeoise".

Dans cet album au dessin de style très "ligne claire", l'action s'enchaîne à toute allure et sans temps mort. Tout passe par les dialogues. Par moment, les vignettes peuvent faire songer aux "enfants" d'Hergé: Jo et Zette, ou Quick et Flupke... A d'autres, des passages plus adultes ou en tout cas plus "lestes" qu'Hergé n'aurait jamais publiés nous transcrivent crûment les sous-entendus de Colette. On a droit à quelques extraits de Pierre Louÿs illustrés très explicitement devant lesquels les gamines tombent en arrêt.

Nous voyons "de l'extérieur" Claudine agir et réagir, parfois via cette "communication non verbale" que permet le "croquage" de ses expressions corporelles... voire tel phylactère à pensée imagée. Mais il constitue une exception. On ne voit guère Claudine penser, la plus grande partie du texte du roman est transposé en dialogues. Du coup, on trouve dans l'album beaucoup de "bulles" [phylactères] (tout le texte doit y passer), car il n'y a aucun encadré narratif, et seulement de rares onomatopées ou bruitages, ou des signes conventionnels (chagrin et pleurs avec gouttes encadrant un visage, éclairs indiquant un regard furibond...).

La composition est, elle aussi, classique. Les planches sont le plus souvent composées de trois bandes horizontales de deux ou trois cases chacune. Certaines planches sont un peu plus "irrégulières", avec par-ci-par-là une subdivision horizontale en deux vignettes dans une ligne. On a aussi quelques planches avec un "gaufrier" de quatre lignes de trois cases presque carrées, je n'ai pas réussi à trouver selon quelle logique. Et, de loin en loin, quelques planches "pleine page", telle celle (le bal) qui conclut l'album. Voici quelques pages à titre de "citations".

P1160077 p.4-5

P1160078 p.13...  P1160079 ...et p.14. Des images licencieuses (bien avant youporn). Je n'ai jamais eu l'occasion de parcourir les oeuvres originales de Pierre Louÿs ou Albert Guillaume (?).

P1160080 p.22-23. Un peu trop "tripoteur", le toubib belâtre. Et il y a pire quelques temps et pages après (cf. plus bas p.87). De nos jours, ce médecin des écoles se retrouverait certainement en prison. 

P1160082 p.24-25. On change radicalement de sujet. Notre Claudine apparaît très câline et tactile.

P1160086 p.36-37. Une évocation...

P1160087 p.56. Elle ne lui a pourtant rien fait, cette porte fermée...

P1160088 p.72. Notre Claudine apparaît parfois contradictoire, cyclothymique, ... et toujours gamine. Toujours ce décalage entre des dialogues qui peuvent être vifs (dans les "bulles" appelées phylactères) et la sagesse du trait.

P1160089 p.87. Et pan! Ce n'est certes pas ce qui était attendu.

P1160090 p.116. La fête continue... Le ridicule ne tue pas, mais fait rire.

Hein, en voilà une école différente de Poudlard (je suis encore en train de relire Harry Potter, mais chut!).

Plus sérieusement, Lucie Durbiano a déjà publié plusieurs oeuvres chez Gallimard depuis 2006, j'y jetterai un coup d'oeil si je les croise en bibliothèque. 

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