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Le blog de Dasola
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31 juillet 2010

Films vus et non commentés depuis le 01/07/2010

Comme je l'avais écrit, je mets mon blog en vacances estivales jusqu'au 16 août inclus.

Mais juste avant, voici un billet sur 5 films qui méritent toute votre attention.

Le premier qui l'a dit de Ferzan Ozpetek est un film sympathique avec beaucoup de chansons de variété italienne entraînantes. Mais j'ai trouvé le scénario est un peu maladroit avec des personnages dont on ne sait pas trop quel est leur rôle (comme la charmante brunette), et je n'ai pas compris tous les flash-back. Chez les Cantone, fabricants de pâtes des Pouilles dans le sud de l'Italie, deux frères, Tommaso (qui veut devenir écrivain et qui vit à Rome) et Antonio (le frère aîné et héritier putatif de la fabrique), s'apprêtent, sans s'être concertés, à révéler leur homosexualité lors d'un repas familial. Après sa déclaration, Antonio est banni par son père. Tommaso, pris de court, n'a rien révélé et devient, de ce fait, l'éventuel successeur de son père qui a du mal à accepter ce qu'il vient d'entendre. Dans cette région d'hommes machos et virils, l'homosexualité est inconcevable. L'histoire tourne autour de cette famille où les femmes sont très présentes. En particulier, la grand-mère diabétique, la tante un peu nymphomane et fantasque ou bien la mère de Tommaso et Antonio qui sait très bien qu'elle est trompée par son mari. On assiste à plusieurs scènes très drôles avec des amis de Tommaso qui viennent de Rome, essayant de ne pas montrer qu'ils sont homosexuels.

Le film argentin Lluvia de Paula Hernandez se passe à Buenos Aires sous la pluie: il tombe des trombes d'eau pendant presque tout le film. Nous faisons tout de suite la connaissance d'Alma dans sa voiture, coincée dans un embouteillage. Survient Roberto, trempé et en bras de chemise, qui semble fuir quelque chose. Il s'invite dans la voiture d'Alma. Au fur et à mesure que le film se déroule, on apprend ce qui est arrivé à Roberto, qui est Alma et pourquoi elle ne répond pas à l'appel téléphonique d'un certain Andrès. J'ai trouvé ce film magnifique grâce à  la prestation des deux acteurs, Valérie Bertucelli et Ernesto Alterio. Un film que je vous conseille absolument.

Yo tambien, d'Alvaro Pastor et Antonio Naharro, est un film espagnol sur un sujet pas facile et traité avec beaucoup de pudeur mais c'est sur le fil. On peut se sentir mal à l'aise. Daniel commence un nouveau travail dans une association. Il tombe amoureux dès le premier regard de Laura, une blonde au physique avenant (mais une femme blessée incapable d'aimer). Daniel a fait des études universitaires, c'est un homme sensible de 34 ans; mais Daniel est trisomique de la tête au pied (comme il dit). Je conseille ce film pour sa délicatesse.

L'italien d'Olivier Baroux vaut la peine d'être vu pour Kad Merad qui m'a convaincue en arabe se faisant passer pour un Italien depuis des années car comme il est dit sur l'affiche, "Qu'on s'appelle Mourad ou Dino, on est tous égaux... surtout quand on s'appelle Dino". Mourad travaille chez un concessionnaire de voitures de luxe à Nice. Son patron, qui doit partir à la retraite, pense à lui pour lui succéder mais rien ne se passe comme prévu, surtout que Mourad a un rival pour le poste. En effet, la famille de Mourad habite Marseille, le père a une attaque cardiaque qui l'affaiblit. Il charge son fils de prendre sa place pour "superviser" le Ramadan qui vient juste de commencer. Mourad ne connait rien ou presque à l'Islam. Tout ce qui s'ensuit permet à Mourad de se remettre en question, de revenir à ses racines, etc. Film plaisant.

Enfin, j'évoquerai Donne-moi ta main d'Anand Tucker qui sort le 11 août prochain. Je l'ai vu lors d'une avant-première. L'histoire se passe en Irlande pour la grande partie mais tout commence aux Etats-Unis où une jeune bostonienne, Anna, vit depuis plusieurs années avec Jérémy, un Irlandais. Ils sont beaux (surtout elle) et riches, mais elle désespère qu'il lui offre une bague de fiançailles. Elle profite de l'occasion qu'il séjourne en Irlande, une année bissextile, pour le rejoindre afin de faire elle-même sa demande, le 29 février, comme une tradition locale l'autorise. L'avion est détourné pour cause d'intempéries vers le Pays de Galles. Qu'à cela ne tienne, le compte à rebours commence pour Anna qui veut rejoindre Dublin à tout prix à la date fatidique. Le film vaut pour la prestation de la gracieuse Amy Adams, les paysages irlandais sous la pluie et pour Matthew Goode (l'Irlandais de rencontre qui aide Anna pour atteindre son but) qui n'est pas mal du tout. Film très très sympathique, idéal pour l'été.

29 juillet 2010

Le monde selon Bertie - Alexander McCall Smith

Dès sa parution en français aux éditions 10/18, il y a quelques semaines, je me suis précipitée pour acheter (sans hésiter) et lire le quatrième tome des aventures des habitants du 44 Scotland Street à Edimbourg: Le monde selon Bertie, d'Alexander McCall Smith. J'ai dévoré les 416 pages d'une traite avec un grand plaisir. Il ne se passe pas grand-chose d'extraordinaire chez ces Edimbourgeois mais j'ai voulu savoir ce que devenaient les personnages. Bertie, toujours âgé de 6 ans (c'est le seul qui ne vieillit et qui n'évolue pas beaucoup) est devenu le grand frère d'Ulysse, 4 mois. La maman de Bertie, Irène Pollock, a toujours le même comportement envers son fils: elle est insupportable. Comme dit l'auteur dans sa préface: pour sa mère, Bertie est un projet et non un enfant. Il continue de voir le psychothérapeute, le Dr Fairbairn, dont Ulysse semble être le portrait craché... Ce qui nous amène à nous poser une grave question: qui est le père d'Ulysse? La question reste en suspens. Domenica, revenue de Malacca, vit une situation pénible avec son ex-locataire, Antonia (devenue sa voisine de palier), à propos d'une tasse en porcelaine. Matthew, l'employeur de Pat (dont il croyait être amoureux) va peut-être découvrir l'amour avec Miss Harmony, l'institutrice de Bertie. Cette dernière va connaître un préjudice de carrière suite à son renvoi de l'école (vous saurez pourquoi en lisant le roman). Bruce revient s'installer à Edimbourg, toujours imbu de sa personne et dégageant une forte odeur de brillantine. Il trouve une âme charitable qui l'héberge gratuitement. Quant à Cyril, le chien d'Angus (qui est au désespoir), on ne le retrouve qu'à la fin. Le pauvre, soupçonné à tort d'avoir mordu des mollets innocents, s'est retrouvé à la fourrière en attente d'un verdict fatal. Heureusement que le témoignage de Bertie va le sauver. Pour en revenir à Ulysse, ses parents, Irène et Stuart, l'égarent à un moment donné dans les rues d'Edimbourg. Après quelques péripéties, tout rentre dans l'ordre. Le roman dégage un charme écossais indéniable. Lors de mon dernier voyage new-yorkais, j'ai vu qu'un 5ème tome était paru que l'on peut traduire littéralement par "L'insoutenable légèreté des scones": tout un programme! Petite anecdote en passant: dans une des librairies visitées (toujours à New-York), les romans d'Alexander McCall Smith étaient classés à la lettre M (ce qui me paraît aller de soi); mais dans une autre, ils l'étaient à la lettre S! Enfin, pour voir mes chroniques précédentes sur cette série, c'est ici et .

27 juillet 2010

Copacabana - Marc Fitoussi

Copacabana de Marc Fitoussi est l'occasion de voir Isabelle Huppert dans un rôle plus léger que d'habitude: elle joue Babou, la mère d'Esmé(ralda) qui est sur le point de se marier d'ici peu. Esmé ne souhaite pas que sa mère assiste au mariage car elle lui fait honte. En effet, toute sa vie, Babou, de caractère assez fantasque, a eu du mal à trouver un travail stable et elle a fait mener à sa fille une vie chaotique en déménageant souvent. Rêvant de partir peut-être un jour au Brésil, Babou se résout, afin de remonter dans l'estime de sa fille, à accepter un emploi de vendeuse d'appartements en multipropriété à Ostende. Contre toute attente, Babou est douée dans ce domaine et obtient les meilleurs résultats. Elle attire la jalousie de ses collègues mais c'est son bon coeur qui va la perdre (je ne vous dirai pas comment ni pourquoi). Allez voir ce film bien joué par Isabelle Huppert et tous les autres, dont Aure Atika en "méchante", Noemie Lvovsky dans le rôle de la "bonne copine" qui prête sa voiture et Luis Régo qui interprète un amoureux transi (très convaincant dans les deux scènes où il apparaît). Je n'oublie pas Lolita Chammah (la fille d'Isabelle Huppert dans la vie) qui est vraiment très bien. Le film se termine joliment en musique. Tout cela donne envie de partir. Ce film simple et sans prétention semble rencontrer un certain succès public, c'est mérité.

25 juillet 2010

Les chaussures italiennes - Henning Mankell

Au vu de toutes les critiques plus que positives que j'ai lues sur la blogosphère, je me suis décidée à lire Les chaussures italiennes d'Henning Mankell, et pourtant j'avais des réticences après la lecture du résumé de la 4ème de couverture qui ne m'inspirait pas. Et après mon coup de coeur pour Profondeurs, roman froid comme la glace, j'ai été déçue par Les chaussures italiennes (Editions du Seuil). Je m'attendais à autre chose. D'abord, le titre du roman constitue seulement une référence à un passage court (et anecdotique) sur un Italien vivant en Suède, fabricant de chaussures sur mesure livrées un an après la date de commande. Les chaussures italiennes, qui se déroule sur une année, est un roman à la première personne dont le personnage central et narrateur s'appelle Fredrik Wallin. Ce dernier, âgé de 66 ans, ancien chirurgien orthopédiste dont la carrière a été brisée, vit reclus sur une île en compagnie d'une chatte et d'une chienne. Pour lutter contre le froid et la solitude, il creuse un trou dans la glace chaque matin et s'y immerge. Son seul contact extérieur consiste en un postier, Jansson qui vient trois fois par semaine en hydrocoptère ou par bateau. Wallin m'a paru tout de suite plutôt antipathique. Il reconnaît lui-même être un lâche (c'est peut-être pour cela que je n'ai pas aimé cette histoire). Un jour, Jansson, en guise de courrier, amène quelqu'un avec lui, Harriet, la femme que Wallin a aimée 40 ans plus tôt et qu'il avait laissée tomber du jour au lendemain. L'image d'Harriet s'aidant d'un déambulateur est surréaliste. Harriet est faible et malade, elle va mourir. Avec cet événement inattendu, Wallin découvre qu'il a une fille, Louise, jeune femme d'une trentaine d'années, assez marginale. Wallin, bousculé dans sa vie monotone, se remet en question. Il renoue contact avec la personne qu'il a mutilée suite à une erreur médicale. L'île où vit Wallin va devenir le lieu d'événements tragiques et parfois plus gais car Wallin va s'humaniser, s'ouvrir aux autres. Personnellement, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé certains faits décrits invraisemblables. Je suis tout de même contente d'avoir lu ce roman malgré ma déception. Pour compléter, voir les avis enthousiastes d'Aifelle, Cuné, Dominique, Cathulu, Yv, BMR.

23 juillet 2010

Deux films avec Gemma Arterton

Je reprends temporairement mon rythme d'un billet tous les deux jours avant ma pause estivale du 1er au 16 août inclus. Car j'ai encore envie de parler de films que j'ai vus ou de romans que j'ai lus même si j'ai quelques réserves pour certains.
J'ai pu apprécier, coup sur coup, Gemma Arterton (
une jeune femme qui est train de se faire un nom dans le cinéma) dans deux films britanniques: La disparition d'Alice Creed de J. Blakeson et Tamara Drewe de Stephen Frears.

Le premier est un huis-clos à suspense très bien fichu avec un début presque sans paroles. Nous avons trois personnages: deux ravisseurs et leur victime, Alice Creed. On voit pendant le premier quart d'heure toute la préparation de l'endroit qui servira de geôle pour la kidnappée et qui est le cadre des 3/4 du film. On apprend petit à petit qu'Alice Creed n'a pas été choisie par hasard mais que des liens unissent la jeune et l'un des ravisseurs. On découvre aussi les liens qui unissent les deux ravisseurs: Vic et Danny, l'un étant un peu plus âgé que l'autre. Toute l'histoire se déroule côté victime et ravisseurs. Il n'y a aucune intervention extérieure. J'ai trouvé le parti pris du réalisateur assez original. Gemma Arterton en kidnappée donne du fil à retordre à ses deux ravisseurs très bien interprétés par Eddie Marsan et Martin Compston (qui a bien grandi depuis Sweet sixteen de Ken Loach en 2002).

Dans le deuxième, nous retrouvons Gemma Arterton dans le rôle de Tamara Drewe du film éponyme. C'est adapté d'une BD de Posy Simmonds qui vient d'être (ré)éditée en français. Devenue journaliste free-lance, Tamara revient dans le village de son enfance pour vendre la maison familiale. Vilain petit canard quand elle était petite, elle est devenue une ravissante jeune femme qui va faire des ravages auprès de la gente masculine alentour. Une des propriétés proche de la maison de Tamara abrite des écrivains plus en moins en mal d'inspiration. Il y a aussi deux jeunes filles (des chipies) désoeuvrées des environs qui s'occupent en espionnant les adultes. Elles vont semer le chaos autour d'elles, tout cela pour les (beaux) yeux d'une rock-star et de son chien appelé "Boss". C'est une histoire d'adultère, de vaches en folie. L'histoire se termine mal. Je ne vous dirais pas comment. J'aurais voulu apprécier plus cette comédie cruelle qui m'a parue manquer de rythme. C'est un peu long. Je m'attendais à autre chose. En revanche, les acteurs, très bien choisis, sont pratiquement tous inconnus du public français. Rien que pour eux et la campagne anglaise, je vous conseille ce film.

21 juillet 2010

Série Z - J. M. Erre

Ce roman paru aux éditions Buchet Chastel représente un hommage savoureux au cinéma de série Z du titre. J'ai été attirée par la couverture rouge et après avoir feuilleté les premières pages qui m'ont paru prometteuse chez mon libraire. Le roman se décompose en chapitres dont les en-têtes sont de vrais titres de films de série Z (certains mémorables: Ne prends pas les poulets pour des pigeons ou Y a un os dans la moulinette ou encore Le jour se lève et les conneries commencent), ayant tous ont un lien avec l'histoire que l'auteur, J. M. Erre, nous raconte. Félix Zac vit avec Sophie (dite Soso), écologiste convaincue, prof de sciences naturelles dans un collège classé ZEP. Félix et Soso ont un chat appelé Krasucki (qui surnomme Félix "le distributeur de croquettes") et une petite fille Zoé, 12 mois, plutôt remuante et prête à toutes les bêtises. Pour résumer la situation de Félix: "il vit aux crochets de Sophie". Félix tient un blog sous le pseudo de Docteur Z qui parle de cinéma. Il vient de terminer un scénario qui raconte une histoire se déroulant dans une maison de retraite où des meurtres ont lieu. Quand Félix pense avoir trouvé un producteur potentiel en la personne d'un boucher en gros, Boudini, qui fournit, entre autre, une maison de retraite pour de vieux comédiens, la fiction rejoint la réalité car des morts suspectes surviennent dans ladite maison. C'est l'occasion de faire connaissance d'un certain docteur Schlokoff, médecin mais aussi taxidermiste, de triplés adultes qui font des filatures, de centenaires encore verts grâce au V**gr*, de l'inspecteur Galachu (et ses carnets), de la mère et de la soeur de Félix. Je suis loin d'avoir raconté les moult péripéties de ce roman au style enlevé, aux situations parfois lestes mais dont l'ensemble est très, très amusant. Lisez le billet de Keisha qui n'a pas boudé son plaisir. Je n'avais rien lu de J. M. Erre, je pense que je lirai ses deux précédents romans parus en poche.

17 juillet 2010

Petits meurtres à l'anglaise - Jonathan Lynn

Petits meurtres à l'Anglaise (Wild Target en VO), "remake" d'un film français que je n'ai malheureusement pas vu, Cible émouvante de Pierre Salvadori (1993, avec Jean Rochefort, Marie Trintignant et Guillaume Depardieu), donne l'occasion au génial (je pèse mes mots) Bill Nighy de camper Victor Meynard, un tueur à gages très attachant qui de temps en temps parle le français. Très pince-sans-rire, c'est le meilleur dans sa partie. Jamais arrêté, il réussit avec brio ses contrats, même s'il y a parfois quelques dommages collatéraux. Victor a une mère, pensionnaire dans une maison de retraite depuis peu. Cela ne l'empêche pas de rester dangereuse: elle manie les armes avec dextérité. Même les aiguilles à tricoter sont mortelles, un pauvre perroquet trop bavard en fera les frais. La nouvelle mission de Victor est de supprimer une jeune femme, Rose, qui a arnaqué un individu (irrésistible Rupert Everett) encore plus voleur qu'elle. L'objet du délit est un faux Rembrandt. Rose a beaucoup d'aplomb mais par moments, elle s'apparente à "miss catastrophe", au grand dam de Victor qui n'arrive pas à ses fins. De fil en aiguille, Victor ne se résout pas à tuer Rose, mais se retrouve plutôt à la protéger contre d'autres tueurs. Cela permet à un jeune homme, Tony (Rupert Grint), de se joindre au couple. Le film est vraiment drôle, preuve en est que la salle n'a pas arrêté de s'esclaffer pendant toute la projection. Tout est dans le "non-sense" et l'humour anglais. Il y a quelques cadavres par-ci par-là, un chat blanc devenu rose suite à une folle soirée, des méchants pour de rire. Emily Blunt qui interprète Rose est vraiment ravissante avec ses beaux yeux, et Rupert Grint tout droit sorti d'Harry Potter joue son premier rôle de Moldu avec conviction. C'est un des films à voir cet été.

13 juillet 2010

Le chuchoteur - Donato Carrisi

J'ai acheté Le chuchoteur (publié aux éditions Calmann-Lévy) pour la bibliothèque loisirs dont je m'occupe. Je l'ai vu en tête des ventes chez mon libraire, je me suis dit qu'il avait l'air bien. Et bien m'en a pris, je l'ai lu en un week-end. Une fois que l'on est plongé dedans, on ne le lâche plus jusqu'à la fin des 435 pages absolument haletantes. Je veux préciser tout de suite que l'auteur ne donne aucune indication de temps ni de lieu, à part que cela se passe entre un 5 février et le mois d'octobre suivant, et dans un endroit indéfini où il fait froid en hiver quelque part en Europe ou ailleurs. Pour brouiller les pistes encore plus, l'auteur a donné aux personnages des noms de différentes origines: Boris, Goran, Roche, Mila (pour Marie Elena), Rosa, Stern, Krepp: tous sont des policiers ou travaillent pour la police, sauf une religieuse d'origine grecque, Nicla Papaklidis, qui les aide à un moment donné avec ses dons de voyance avérés. Le sous-titre du roman est "Dieu se tait, le diable murmure". L'histoire débute par la macabre découverte de six bras gauches coupés nets, enterrés dans un champ. Ils appartiennent à six petites filles âgées de 7 ans à 13 ans dont on nous donne les prénoms, comme Caroline, Debbie, Anneke, Sabine. Les corps martyrisés (mais non violentés) des fillettes sont découverts (sauf un) au fur et à mesure que l'histoire avance dans des endroits tels qu'un pavillon, un sous-sol, un coffre de voiture, un jardin d'une grande demeure. Ce ne sont pas des lieux choisis au hasard. Les corps sont arrangés dans des positions plus ou moins naturelles. Un d'entre eux est retrouvé dans une flaque de larmes (si, si). C'est une histoire très complexe, sans temps mort, où les personnages principaux menant l'enquête ont eux-mêmes des secrets inavouables ou un passé qu'ils ne dévoilent pas, où un homme chuchote (le titre original italien est "Il suggeritore"): celui qui incite, qui fait surgir les instincts les plus bas d'êtres humains influençables et faibles. C'est lui qui tire les ficelles et donne des indices pour que la police trouve les corps des petites victimes. Le passé et le présent se confondent dans cette histoire qui remonte loin dans le temps. Stop, je ne dirai rien de plus. C'est le premier roman de cet auteur: un coup de maître. C'est un coup de coeur pour Calypso.

9 juillet 2010

Shrek 4, il était une fin - Mike Mitchell (avant-première en IMAX 3D)

Mon ami m'a suggéré trois angles différents pour ce billet. J'annonce le plan, je parlerai d'abord de la logistique, avant de continuer sur le film, et de finir sur l'IMAX 3D.

J'ai été invitée le 29/06/10 à assister à une avant-première de ce dessin animé en IMAX 3D. N'ayant pas vu les précédents, mais ayant un a priori contre, je n'y serais pas allée toute seule. En revanche, mon ami s'étant déclaré intéressé, je nous ai donc inscrits. Si j'avais su... j'y aurais été en velib' ou en voiture (si nous avions été motorisés), car la projection avait lieu aux cinémas Gaumont Pathé Quai d'Ivry [sur Seine], soit (pour nous) largement de l'autre côté du périph'. J'aurais dû me méfier au vu de l'invitation aux indications approximatives: déjà, il était marqué comme code postal 92400 et non 94200, et il n'y avait pas le moindre plan (mais seulement indiqué les stations "Pierre Curie" à Ivry [ligne 7 du métro] ou "Ivry" [ligne C du RER]). Pour éviter de payer un supplément avec le RER, nous avons pris le métro, mais sans regarder plus précisément les localisations. A l'arrivée, le "quai Boyer" (adresse du cinéma) ne figurait même pas sur le plan présent dans la station de métro. Nous avons dû demander "La Seine, c'est par où?" à des indigènes: il en est résulté une demi-heure de marche au milieu de nulle part ou presque! Heureusement que nous étions partis en avance. En nous dépêchant un peu, nous sommes arrivés avec seulement 5 minutes de retard, et loin d'être les derniers. Selon la toute nouvelle directrice du complexe qui a fait de 10 minutes en 10 minutes les annonces au micro, les embouteillages empêchaient certaines personnes d'arriver dans les temps (nous avons donc vu quelques bandes-annonces en IMAX 3D pour patienter). Finalement, ça a commencé.

Shrek alors...

Le film était projeté en V.F. Je l'ai trouvé mieux que ce à quoi je m'attendais. D'après ce que j'ai lu depuis, il y a beaucoup de références à des personnages de contes. Par exemple, le "méchant" du film dont le nom français est "Tracassin" s'appelle en VO "Rumpelstiltskin" (c'est le nom d'un personnage qui a donné son titre à un conte des frères Grimm). D'ailleurs, la trame de ce conte est en filigrane dans Shrek. Pour en venir à Shrek, l'ogre vert, il n'est pas à proprement parler "sexy". Marié à Fiona, jolie jeune femme devenue "verte" elle aussi suite à un sortilège, ils sont les heureux parents de trois marmots, ogres en puissance. Et justement, quand l'histoire commence, Shrek se lasse d'être un gentil ogre. Il voudrait à nouveau faire peur à ceux qu'il rencontre. Son voeu est exaucé grâce à un stratagème de Tracassin qui en profite pour instaurer un pouvoir absolu en réduisant tous les ogres en esclavage. On retrouve ensuite les héros récurrents, à ce que j'en sais, l'âne, personnage pas très courageux uni à une charmante dame dragon rose, et le chat "potté" qui s'est bien enrobé. Fiona devient une amazone prête à combattre le mal. Quant à Tracassin, méchant et mégalomane (il m'a fait penser au Dr Loveless dans Les mystères de l'Ouest - pour ceux qui connaissent), il est entouré de sorcières tout droit sorties de chez Harry Potter. Pour ceux qui ont aimé les précédents "Schrek", ce n'est pas le meilleur, il serait temps que cela s'arrête. Je n'ai pas un avis si négatif.

Pour la vision 3D, on nous a distribué de belles lunettes (beaucoup plus "classe" que celles avec lesquelles j'avais vu Le crime était presque parfait d'Alfred Hitchcock, il y a plus de 20 ans, la technique a quand même énormément évolué), accompagnée de lingettes antibactériennes (c'est vrai que mon ami avait lu quelque part que ces lunettes risquaient de devenir des nids à saletés). J'ai trouvé que la vision en relief faisait diminuer de taille l'écran lui-même. L'impression est étrange mais pas désagréable. Je trouve que cette technique est une avancée technologique pour ce genre de films. J'espère renouveler l'expérience. En revanche, je ne suis pas convaincue de la valeur ajoutée de ce procédé pour des films avec des personnages réels. J'espère que le 3D ne va pas devenir systématique. Dès la fin de la projection, nous avons fait le chemin inverse pour rejoindre le métro: une demi-heure de marche mais sans l'inquiétude d'être en retard.

A part ça, je viens de voir sur mon programme ciné de cette semaine que le cinéma Gaumont Pathé Ivry allait retransmettre, en 3D, la finale de la coupe du monde de foot Espagne-Pays-Bas. On n'arrête plus le progrès!

6 juillet 2010

Swap in follies New York - billet exceptionnel

 P1000922Je n'ai pas pu attendre plus longtemps, vous l'attendiez tous, ca y est, il est arrivé, il est là... mon colis reçu de ma "swappeuse", j'ai nommé... Lilibook. Le paquet avait été dûment réceptionné par mon gardien d'immeuble, puisque j'avais pris un week-end prolongé.
Je voudrais dire que c'était la première fois que je participais à un "swap". Je trouve l'initiative de recevoir des cadeaux d'une personne que l'on n'a jamais vue
plus que sympathique. J'en suis émue. Je découvre en même temps que vous le GROS colis qui recèle tout plein de choses: à manger, à lire, à visionner, utiles ou décoratives.

Les cadeaux emballés: P1000924

Les cadeaux déballés: P1000925


Lilibook a vraiment fait preuve de beaucoup de goût. Je la remercie encore.
   
Voici donc ce qu'elle m'a envoyé:
Arsenic et vieilles dentelles de Frank Capra avec Cary Grant
30 ans et des poussières de Jay Mc Iverney
Du café qui m'a l'air plus que sympathique.
Des cookies bien tentants.
Deux jolis verres représentant des endroits emblématiques de New-York
1 magnet à mettre sur mon frigo.
1 marque-page.
Sans oublier un gentil mot sur une carte.

P1000926

P1000928 P1000927 
 

Je n'ai jamais vu le film et je n'ai pas lu non plus le roman d'un auteur que je vais découvrir. Je vais bien entendu goûter les cookies tout en sirotant le café.

Je voudrais féliciter Manu et Amanda (pour rappel, cette dernière était ma "swappée"), nos deux gentilles organisatrices de ce swap qui m'a plu, moi qui aime davantage offrir que recevoir.

Et merci encore à Lilibook.

5 juillet 2010

Romans lus et non commentés (été 2010)

Et oui, pendant cette période estivale, je fais la même démarche que pour des billets cinéma, je vais chroniquer dans des billets communs deux ou trois romans lus mais qui ne m'ont pas forcément convaincue.

D'abord, Le goût des pépins de pommes de Katharina Hagena que j'ai lus suite à de nombreuses critiques élogieuses sur des blogs (il y a déjà quelque temps). Publié aux Editions Anne Carrière, ce roman a été écrit par une auteure que je ne connaissais pas. C'est l'histoire de trois générations de femmes en Allemagne du Nord, d'avant les années 1940 jusqu'à nos jours. Je me suis un peu perdue dans les méandres du passé et du présent. Pendant 60 ans, des bonheurs et des drames jalonnent la vie de Bertha, la grand-mère, ainsi que d'Inga, Harriet et Christa, ses filles. Tout ceci est narré par petites touches sous la plume d'Iris, la petite-fille de Bertha, qui hérite de la maison familiale suite justement au décès de Bertha. En revanche, la mort frappe aussi des jeunes femmes de la famille: une tante et une cousine d'Iris. La maladie d'Alzheimer n'est pas absente. Les hommes sont peu présents et/ou pas forcément sympathiques. Je n'ai pas été touchée par ces personnages. Je trouve le roman un peu sage, conventionnel, et je le regrette.

Concernant Julius Winsome de Gerard Donovan (Editions du Seuil et en poche Points Seuil), je n'ai pas eu non plus le coup de foudre. Comme Aifelle, je suis restée à l'extérieur. Julius vit comme un ermite entouré de livres dans un chalet au fond d'un bois en compagnie de son chien, Hobbes, qui est abattu dès le début du roman. Par un chasseur? A partir de cet événement dramatique, Julius, si je peux employer une expression familière, "pète un câble". Il se met à abattre tout homme qui lui semble suspect sans même vérifier si la victime est coupable ou non. Je n'ai pas compris pourquoi Julius (qui est le narrateur du roman) agit comme cela même si je comprends son chagrin. Il n'explique rien. Les péripéties de l'histoire m'ont semblé répétitives et le roman se termine en point d'interrogation.

Pour ces deux romans, c'est à vous de juger.

PS: Suite à la remarque de Keisha ci-dessous, je propose ces deux romans en livres voyageurs si cela vous intéresse.

1 juillet 2010

Films vus et non commentés depuis le 09/04/2010

Avant d'entamer mon rythme saisonnier d'un billet tous les 4 jours comme l'année dernière, je voudrais évoquer quelques films que j'ai vus plus ou moins récemment, dont je n'ai pas parlé et qui me tiennent vraiment à coeur.

Les secrets est un beau film même s'il est dur et austère (l'image froide accentue cette impression). Il évoque trois femmes qui "squattent" une belle demeure à l'abandon et délabrée. Nous sommes en Afrique du Nord, en Tunisie ou en Algérie à la campagne. Raja Amari, la réalisatrice, ne dévoile rien sur ces femmes qui vivent cloîtrées dans la partie où logeaient les domestiques (je ne fais qu'imaginer). On apprend qu'il s'agit d'une mère et de ses deux filles, Aïcha (la plus jeune, âgée d'à peine 20 ans) et Radia. La mère et Radia surveillent Aïcha qui semble presque prisonnière, surtout quand les deux s'absentent comme par exemple lorsque Radia vend ses ouvrages de couture dans la ville voisine. Elles empêchent Aïcha de s'épanouir. Elles la protègent surtout des hommes. Une intruse devenue leur prisonnière va faire tout basculer. La fin inattendue est terrible. Le film est sorti en salle à Paris le 19 mai dernier. Je suis allée le voir parce qu'une collègue m'en avait dit du bien. Je n'ai pas regretté. La jeune Hafsia Herzi (vue dans La graine et le mulet où elle jouait Rym) qui interprète Aïcha est très bien.

L'illusionniste de Sylvain Chomet sur une histoire originale de Jacques Tati. Le film vaut surtout (à mon avis) pour la technique, et visuellement c'est une splendeur: un vrai travail d'art. Quant à l'histoire, j'ai été un peu décontenancée par les pérégrinations de ce magicien qui quitte Paris pour partir en Ecosse dans les Highlands, puis s'installe un temps à Edimbourg avant de partir pour ailleurs? En Ecosse, il va faire la connaissance d'une jeune fille. La nature de leurs rapports reste vague. Les rares paroles prononcées sont plus des borborygmes qu'autre chose. La dernière phrase du film (des mots écrits sur un papier) est: Les magiciens n'existent pas. Mon ami qui a vu le film avec moi a trouvé l'histoire poignante. Personnellement, je n'ai pas été touchée par ce film un peu froid. Pour les admirateurs de Tati, je pense qu'ils trouveront leur bonheur; pour les autres (dont je fais malheureusement partie): bof. Lire la critique élogieuse de Thomas Grascoeur.

La bocca del lupo de Pietro Marcello est un documentaire étonnant d'1H15 qui suit un homme, Vincenzo Motta, dans les rues pouilleuses de Gênes, ville natale de Christophe Colomb. Le film alterne des documents du temps jadis, à l'époque où Gênes prospérait, et des images des ruelles de Gênes d'aujourd'hui où l'on croise des travestis et des prostituées. Vincenzo (dont le visage m'a fait penser à celui de Gian Maria Volonte) a purgé une peine de 27 ans de prison. Il est maintenant libre et vit avec Mary Monaco, une transsexuelle qu'il a connue et protégée en prison. Leur amour dure depuis 20 ans. Le moment fort du film consiste dans la confession de Mary avec Vincenzo assis à côté d'elle. C'est beau et émouvant. Du grand cinéma.

Puzzle de la réalisatrice Natalia Smirnoff m'a beaucoup fait penser à Joueuse avec Sandrine Bonnaire. Maria del Carmen, qui fête ses 50 ans, est mère de famille (de deux grands garçons). Elle a un mari qui l'aime profondément. Maria se découvre une passion pour les puzzles (Rompecabezas en espagnol) qu'elle arrive à reconstituer très vite d'une manière personnelle en ne commençant pas par les bords. Cela se passe en Argentine. Voir l'article d'Alex qui donne des raisons à la genèse du film que j'ignorais complètement. L'actrice qui interprète Maria n'est pas très belle mais son visage rayonne de l'intérieur. Pour moi, c'est l'histoire d'une femme qui veut s'émanciper après s'être occupée de son mari et de ses enfants. Elle gagne un tournoi avec un partenaire. Est-ce qu'elle saura aller plus loin? La fin est très ouverte. Personnellement, j'ai voulu voir ce "Puzzle" car cette activité ludique a beaucoup occupé de mon temps pendant ma jeunesse. Je compte bien m'y remettre.

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