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Le blog de Dasola
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cinema britannique
15 août 2008

Dorothy - Agnès Merlet

Agnès Merlet revient, après quelques années d'absence, dans un film tourné en anglais. Elle avait réalisé en français au moins deux films que j'avais beaucoup appréciés à l'époque: Le fils du requin (1993) et Artemisia (1997) - une sortie en DVD serait une excellente initiative. Pour en revenir à Dorothy, l'histoire se passe en Irlande, sur une île isolée battue par les vents et où il pleut beaucoup. Une psychiatre, Jane (Carine Van Houten, que j'avais vue dans Black Book, cf. mon billet du 28/01/2007), est envoyée sur place pour étudier le cas d'une jeune fille de 15 ans, Dorothy, à la chevelure presque blanche, qui a molesté un enfant dont elle avait la garde. La population reçoit Jane avec hostilité, car (bien malgré elle) elle fait ressurgir des histoires du passé que certaines personnes voudraient oublier. Dorothy souffre de schizophrénie (4 autres personnes habitent son corps). Sa mère faisait la toilette des morts à la morgue. Certains habitants dont la tante de Dorothy se servent d'elle pour faire parler ces morts, et tout cela avec la bénédiction du prêtre. Je ne révèlerai bien évidemment pas la conclusion de cette histoire tragique teintée de fantastique, de paranormal et au bout du compte criminelle. Agnès Merlet réussit très bien à créer une atmosphère oppressante dans une région éloignée de tout, où les autochtones (dont certains sont violents) vivent en autarcie et ne veulent surtout pas que l'on se mêle de leurs affaires. Jenn Murray qui joue Dorothy (et dont c'est le premier rôle au cinéma) est stupéfiante en étant tour à tour petite fille et femme fatale avec un naturel confondant. Carine Van Houten interprète avec conviction son rôle de psychiatre tourmentée. Il faut aimer ce genre de film mais je ne saurais que le conseiller.

5 juillet 2008

Films deux par deux (1)

J'ai vu quelques nouveautés dans les films récemment. Ne faisant qu'un billet tous les deux jour, les vacances étant proches et la fête du cinéma ayant battu son plein, je tiens à en commenter le plus possible en peu de billets tant qu'ils restent d'actualité. C'est pourquoi j'inaugure une nouvelle série avec deux films par billet; et puis, pour certains, je n'ai pas forcément grand-chose à en dire, mais cela n'enlève rien à leur qualité.

Dès le début d'Au bout de la nuit (Street Kings) de David Ayer (2008), j'ai eu peur que le film ne soit que violent et puis petit à petit, au-delà de la violence (il y a pas mal de morts), nous avons le thème du flic qui cherche une sorte de rédemption. Tom Ludlow (Keanu Reeves), qui appartient à une brigade de police spéciale, veut venger un collègue abattu lors d'une fusillade et se retrouve être le principal suspect. Il mène son enquête jusqu'au bout. Il n'avait pas pu le faire pour sa femme morte dans les bras d'un autre. Je ne me suis pas ennuyée même si je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. Je n'avais rien lu sur le film avant et je ne savais pas que le scénario était de James Ellroy, je comprends mieux la thématique "des flics qui en éliminent" d'autres (comme L. A. Confidential). Keanu Reeves a pris de l'épaisseur au sens propre et figuré et Forest Whitaker est toujours impeccable. A noter l'intervention de Dr House, pardon de Hugh Laurie dans le rôle d'un flic (de la police des polices).

Je suis allée voir Bon Baisers de Bruges (In Bruges) de Martin Mc Donagh (2008). A la différence de ffred et de très bons articles dans la presse, j'ai été déçue. Les comédiens (tous très bien) ne sont pas en cause. Je reconnais aussi qu'il y a un ton original avec les deux tueurs à gages (Ray et Ken) bloqués à Bruges au moment de la période de Noël, leur rencontre avec un nain en train de tourner un film et quelques autres dont une charmante jeune femme. Mais j'ai trouvé le film lent et manquant de rythme. Cela s'accélère un peu quand le chef des deux tueurs apparaît à l'écran en la personne de Harry Waters (Ralf Fiennes) qui donne un peu de mouvement à l'ensemble. J'ai regretté qu'on ne le voie pas plus tôt. 

7 avril 2008

La Ronde de nuit - Peter Greenaway

Je n'avais pas vu de film de ce réalisateur depuis un certain temps. J'ai découvert le cinéma de Greenaway avec Meurtre dans un jardin anglais (voir mon billet du 15/10/07). Je m'attendais à un film de ce type, sorte de jeu intellectuel intriguant. Après avoir vu La Ronde de nuit, ma déception est à la hauteur de mon attente. La ronde de nuit, le tableau, n'est qu'un prétexte pour s'attacher à la vie sentimentale agitée (semble-t-il) de Rembrandt, fils de meunier et mort ruiné d'avoir peint ce tableau. Le film est filmé comme une pièce de théâtre sur un grand plateau. On voit successivement sa femme Saskia (qui meurt d'une infection à la suite de ses couches), sa maîtresse puis celle qui sera la compagne des derniers jours de Rembrandt que l'on ne voit jamais peindre. Le film est très bavard et l'ensemble est filmé dans un clair-obscur proche des tableaux du Maître. Cette Ronde de nuit est une commande passée par des notables qui sont représentés d'une certaine façon, un est plus petit que l'autre, des personnages dissimulés derrière d'autres, etc. Rembrandt a voulu dénoncer un complot pour l'assassinat d'un personnage du tableau. Le peintre n'a récolté que disgrâce et ruine. L'énigme policière représentée dans le tableau est noyée dans un film esthétiquement très beau mais beaucoup trop long et ennuyeux et qui ne m'a pas passionnée. Même la musique n'est pas celle de Michael Nyman qui était le compositeur de prédilection de Peter Greenaway.

3 février 2008

Reviens-moi - Joe Wright

"Pas mal mais sans plus", telle est mon impression ressentie après avoir vu Reviens-moi (Atonement) de Joe Wright. Et ne lisez pas le livre avant de voir le film, car vous risquez quand même d'être déçu par l'adaptation cinématographique du roman de Ian McEwan dont le titre français est Expiation (qui convient nettement mieux à l'intrigue). "Atonement" signifiant "Expiation" en anglais, il y a des mystères dans les traductions des titres de films qui me dépassent. Peut-être que Reviens-moi fait plus vendeur. Expiation, le livre, est remarquable (c'est le meilleur livre de Ian Mc Ewan que j'ai lu). On y ressent mieux que dans le film la cruauté du destin qui touche les deux jeunes gens, Cecilia et Robbie, à qui la vie souriait (le film passe un peu à côté de cela). La musique du film m'a aussi un peu troublée. Très envahissante, elle donne un ton romantique à une histoire qui ne l'est pas. Je m'attendais à sortir du film plus émue que je ne l'ai été. En 1935, en Angleterre, pendant l'été, Briony, âgée de 13 ans, écrivain en herbe, issue d'une famille aisée, voit par une fenêtre de la demeure où elle habite, une scène (un peu osée?) entre sa soeur Cecilia plus âgée et Robbie, fils d'une domestique. Au cours d'une seconde scène, ses doutes se confirment. Ayant un béguin pour Robbie depuis un certain temps, elle en conçoit de la jalousie. Elle ne comprend pas que Cécilia est véritablement amoureuse de Robbie. Plus tard, au cours d'une nuit mouvementée, Briony accuse Robbie d'avoir commis un viol sur une jeune fille, par vengeance enfantine et sans mesurer l'extrême gravité de cette accusation ni les conséquences qui en découlent. Quatre ans se passent, la seconde guerre mondiale est déclarée. Robbie, ayant eu le choix entre l'armée et la prison, est envoyé comme soldat en France. On le retrouve à Dunkerque où il souffre d'une blessure. Toute cette séquence est un peu longue à l'écran. La dernière partie de l'histoire se situe à Londres où Cécilia est devenue infirmière. Briony, qui est maintenant une jolie jeune femme (Romola Garai), exerce le même métier que sa soeur. Elle soigne les blessés revenant du front. Le terme "expiation" (titre du roman) se rapporte, à mon avis, à ce qu'a été la vie de Briony que l'on retrouve vieille dame, 40 ou 50 ans plus tard. Devenue un écrivain de renom, elle vient présenter à la télé ce qu'elle considère être son dernier roman, très autobiographique, dans lequel elle raconte tout ce qui s'est passé, en particulier la fin tragique de sa soeur et de Robbie dont elle se sent responsable. Toute sa vie, elle a voulu expier ce qui est arrivé par sa faute. Maintenant, elle sait qu'elle va mourir mais elle est apaisée.

29 janvier 2008

Garage - Lenny Abrahamson

J'aime bien ce genre de "petit" film qui raconte des histoires simples. Garage de Lenny Abrahamsonn est l'histoire de Josie, l'"idiot du village" dans un coin reculé d'Irlande. Employé dans une station-service aux abords d'un village, il fait son travail consciencieusement. Afin que ce garage fasse un meilleur chiffre d'affaires, le gérant lui adjoint un de ses jeunes parents, David, pour tenir avec lui la station-service les soirs de weeks-ends. Josie n'a pas une vie exaltante mais il est heureux et ne demande rien à personne. Au pub, on le charrie en lui disant qu'il se fait exploiter par son patron mais il n'en prend pas ombrage. Il donne des pommes à un cheval du voisinage, il est près de la nature. Mais il mène une vie solitaire. Grâce à David qui est encore mineur, il rencontre des jeunes à qui il paye des bières mais cela ne va pas plus loin. Par petites touches, un drame se dessine. Une cassette "porno" lui ayant été passée par un ami routier, Josie en montre quelques minutes à David. Quelques jours après, Josie est arrêté pour cet acte délictueux suite à une plainte déposée par un adulte. La fin est brutale et paraît disproportionnée par rapport au délit. Mais cela se passe dans l'Irlande traditionnaliste et bien-pensante. Josie n'avait pas pensé avoir mal agi mais tout s'écroule, même le cheval l'a abandonné. Je ne connais pas l'acteur principal, Pat Shortt (célèbre en Irlande). Il est remarquable avec sa silhouette ronde et sa casquette, son jeu est tout en sobriété. En revanche je suis sortie de la séance un peu déprimée tant par l'histoire que par la couleur du film dans les tons bleus gris.

15 décembre 2007

It's a free world... - Ken Loach

J'ai vu It's a free world... [les points de suspension sont significatifs dans le titre] lors d'une avant-première à Paris au cours de laquelle Ken Loach a gentiment accepté de répondre aux questions des spectateurs à l'issue de la projection (je reviendrai sur cette séance de questions-réponses dans un prochain billet). La sortie d'It's a free world... est prévue en France le 02/01/08. Il s'agit d'un film dans la lignée de Sweet sixteen ou Carla's Song. Après le Vent se lève, Ken Loach revient à un sujet contemporain en Grande-Bretagne et il met le doigt là où ça fait mal. L'héroïne de son film, Angie, mère divorcée d'un gamin d'une dizaine d'années, est jouée par une inconnue, Kriston Wareing. Angie, après avoir été renvoyée de son travail (car, harcelée sexuellement, elle s'était rebellée), a décidé de se mettre à son compte en créant une agence d'intérim. Grâce à l'aide d'une co-locataire qui l'aide comme comptable, elle fait du recrutement pour des entreprises ou des usines. D'exploitée, elle devient exploiteuse. Elle engage des clandestins arrivés sur le sol anglais avec un visa touristique ou étudiant. La plupart viennent d'Europe de l'Est, Pologne et Ukraine ainsi que d'Iran ou d'Irak. Avocats, médecins ou enseignants, ils travaillent comme simples manoeuvres. Ils sont logés dans des habitations insalubres. Pour certains, elle sous-loue, cher, une grande maison achetée à crédit. Elle arrive par ce biais à récupérer beaucoup d'argent liquide. Mais si ces loyers sont bien payés, en revanche, les patrons des entreprises qui emploient les intérimaires ne versent pas le montant des salaires promis. Comme elle sert d'intermédiaire, les salariés se retournent contre elle. Elle reçoit des menaces, des coups. On la croit à terre mais c'est pour mieux se relever. Elle se met à dos ses parents (qui élèvent le petit-fils), son associée, mais rien n'y fait. Elle continue à exploiter les sans-papiers (pour certains, elle arrive même à leur faire avoir des passeports). Quand le film se termine, elle est partie en Ukraine pour recruter d'autres "intérimaires". Je ne sais pas s'il faut aimer ou détester Angie, elle est terrible mais avec une énergie incroyable. Elle n'a aucun état d'âme. Elle veut seulement gagner suffisamment d'argent pour vivre dans "un monde libre". Quand on lui demande pourquoi elle agit comme ça, elle répond qu'elle n'est pas toute seule à le faire. Ce film pose beaucoup de questions sur le devenir du monde du travail en Occident et en particulier la précarité, les salaires de misère, les conditions de travail et pas seulement en Angleterre. Cela n'est pas rassurant. A la réflexion, je recommande fortement ce film magnifiquement porté par l'actrice principale.

8 décembre 2007

Films vus non commentés depuis le 31 octobre 2007

Mon ami m'a demandé comment et sur quels critères je décidais de faire un billet sur un film, ou bien de le mentionner simplement avec 3 ou 4 autres (comme ci-après, dans la lignée de mon billet du 31/10/07). Je n'ai pas de raison particulière qui me vient à l'esprit. Peut-être que, pour tel ou tel film traité en 3 lignes, j'aurais pu me forcer à en écrire davantage, si je n'avais eu aucun autre sujet d'avance. Mais je préfère consacrer un billet à ceux qui m'ont vraiment plu. Bien sûr, il est parfois arrivé (faute de mieux!) que je fasse une chronique complète sur un film qui m'a déplu, ou même auquel je suis restée indifférente.
Sur les quatre d'aujourd'hui, 3 sont bien ou très bien et 1 m'a laissée perplexe. Mais je n'ai pas envie de me casser la tête à en raconter l'histoire.

Le Royaume de Peter Berg avec Jamie Foxx et Chris Cooper. Bon film d'action et pour une fois les Américains ne sont pas les rois du monde. Suite à un attentat en Irak (des centaines de civils américains s'étant fait mitrailler et exploser), un groupe de 5 Américains du FBI sont envoyés en mission pour découvrir le ou les coupable(s). Les scènes de fusillades sont spectaculaires. Regardable car on ne s'ennuie pas une seconde.

La France de Serge Bozon: Objet Cinématographique Non Identifié. Il y a Sylvie Testud déguisée en garçon pour partir à la recherche de son mari pendant la Guerre de 14-18. Elle croise le chemin d'un groupe de 10 hommes qui se trouvent être des déserteurs essayant de fuir la France pour se réfugier aux Pays-Bas. A quatre reprises, des chansons sont jouées et interprétées par les acteurs. Cela paraît saugrenu. Je n'ai pas compris le message du film, parce que je pense qu'il y en a un (?).

Once de John Carney: si vous aimez la musique et les chansons du film (ce qui est mon cas), interprétées par les deux acteurs principaux (touchants) même si Once n'est pas un film musical, il est très plaisant à regarder et à écouter. Sinon passez votre chemin.

Agent double
de Billy Ray avec un face-à-face entre Chris Cooper et Ryan Philippe. Chris Cooper interprète Robert Hanssen, personnage réel,
agent du FBI et une "pointure" en informatique, qui, pendant 25 ans, a trahi les Etats-Unis en vendant des renseignements aux Russes. Le film est très classique, sans courses-poursuites effrénées mais avec beaucoup de psychologie. Très bien.

9 novembre 2007

Le messager - Joseph Losey

Adapté par Harold Pinter d'un roman de L.P. Hartley, Le Messager (The Go-betweeen) de Joseph Losey, Palme d'Or à Cannes en 1971, vient enfin d'être édité en DVD avec 7 autres oeuvres de ce grand réalisateur disparu en 1984, dans un coffret (1). Il n'existe malheureusement pas séparément. C'est un très beau film sur un petit garçon qui se trouve confronté aux mondes des adultes et à leurs mensonges ou non-dits. Leo, orphelin de père qui va fêter ses 13 ans, est accueilli pendant un été chaud dans la demeure d'une famille aristocratique dans une région du nord de l'Angleterre. Nous sommes juste à la fin de la guerre des Boers au début des années 1900. Leo trouve un compagnon de jeu en la personne du jeune fils de la famille et il tombe sous le charme de Marian (Julie Christie), âgée d'une vingtaine d'années et héritière de cette famille. Marian s'attache à Leo jusqu'à lui offrir des cadeaux. Leo ferait n'importe quoi pour elle. Marian est promise en mariage à un homme de sa classe sociale mais en secret, elle entretient une liaison coupable avec un métayer, Ted Burgess (Alan Bates). Très innocent, Leo va servir de messager entre les deux amants mais sans connaître leur relation exacte. Provoquant indirectement un drame, il en restera marqué à vie. L'histoire est un flash-back puisqu'au début et à la fin du film on voit Leo adulte. J'aime l'atmosphère du film où règne une certaine cruauté sous le vernis de la gentillesse (et c'est Leo qui en fait les frais). La partition de Michel Legrand donne de la légérété dans la gravité du sujet. Le scénariste Harold Pinter, plus connu comme dramaturge, est entre autres, l'auteur de The Servant aussi réalisé par Joseph Losey.

(1) Suite à la question d'eeguab dans son commentaire ci-dessous, les autres films du coffret édité par Studio Canal sont Eva, Accident, Pour l'exemple, The criminal, Mr Klein, The Servant, complétés par un 8ème film qui est un portrait de Joseph Losey, Jo le magnifique, de Philippe Saada.

18 octobre 2007

This is England - Shane Meadows

Ce film, This is England de Shane Meadows, confirme que les Anglais savent très bien raconter des histoires dans un contexte historique précis. Il se déroule un an après la guerre des Malouines entre l'Argentine et la Grande-Bretagne. Au début et à la fin de This is England, des images d'actualités sont montrées. Le réalisateur, dont je crois que c'est le premier film, en a écrit le scénario assez largement autobiographique. L'histoire se déroule dans une petite ville du Yorkshire avec des habitations HLM pas entretenues où tout suinte la pauvreté, le chômage et le racisme latent. Le film est l'itinéraire d'un gamin, Shaun, orphelin de père mort au combat, âgé d'une dizaine d'années en 1983 (nous sommes en plein "Thatchérisme"). Tout va mal pour Shaun en ce dernier jour de l'année scolaire. De retour vers chez lui, il rencontre une bande de jeunes punks plutôt désoeuvrés qui le prennent sous leur protection. Sa vie va changer. Il devient un petit dur et se fera "Skinhead" sous l'influence d'un certain Combo, néo-nazi, sorti de prison depuis peu. Le film est aussi dur que l'univers décrit mais de temps en temps perce une certaine humanité. On découvre même Combo, transi d'amour pour une fille qui le repousse. A la fin, on ne sait pas ce que devient Shaun qui connaît trop vite le monde des adultes. Mais grâce à sa maman, on peut espérer qu'il s'en sorte.  Les comédiens sont tous remarquables avec une mention spéciale pour Thomas Turgoose (Shaun) et son air buté de petite teigne, mais qui arrive à être attachant. En revanche, l'ère "Thatcher" ne semble pas avoir été une "rigolade" pour cette Angleterre ouvrière. 25 ans plus tard, je ne suis pas sûre que cela aille beaucoup mieux.

15 octobre 2007

Meurtre dans un jardin anglais - Peter Greenaway

Réalisateur anglais que j'ai beaucoup aimé à la fin des années 80, Peter Greenaway se fait plus discret depuis quelque temps. Et je le regrette. Je l'ai découvert grâce à un film qui a eu une grande notoriété, Meurtre dans un jardin anglais (The draughtman's contract, 1982). L'histoire est résumée dans le titre du film. Mr Neville (Anthony Higgins), peintre de son état, est engagé par Mrs Herbert(Janet Suzman) pour réaliser 12 esquisses du jardin de la propriété du couple Herbert. Mr Neville a la malchance de dessiner ce qu'il n'aurait pas dû : le meurtre de Mr Herbert dans le dit jardin. Entre deux dessins, Mr Neville a des relations intimes avec Mme Herbert. Devenu témoin gênant, il aura un destin tragique. Peter Greenaway, avant d'être réalisateur, a été monteur, et c'est un peintre avec une certaine notoriété. Cela se sent dans son cinéma. Tous les plans sont très travaillés. Les mathématiques et les formes géométriques ainsi que le jeu sur les couleurs jouent aussi un rôle important. On pourra critiquer que le cinéma de Peter Greenaway ne dégage pas d'émotion, que l'on n'est pas ému ou que c'est un peu trop cérébral. Mais, esthétiquement, on peut éprouver un grand plaisir des yeux et des oreilles pour ceux qui aiment Michael Nyman, compositeur attitré des films de Peter Greenaway.

11 octobre 2007

La Colline des hommes perdus - Sidney Lumet

Suite aux conseils et avis de Karamzin et Hartigan sur The Offence (voir les commentaires sur mon billet du 30 septembre), je me suis procurée, en DVD, La colline des hommes perdus (The Hill) de Sidney Lumet (1965) adapté d'une pièce de théâtre. Je viens de le voir confortablement avec mon ami. Effectivement, c'est très très bien et on est passionné dès le début en se demandant ce qui va se passer. Cela se déroule dans une prison militaire anglaise en Afrique pendant la seconde guerre mondiale. Sean Connery fait partie d'un groupe de 5 prisonniers britanniques qui viennent d'y arriver, condamnés pour des larcins ou insubordination. Dans cette prison à ciel ouvert qui s'avère être un enfer, les détenus subissent des punitions dont celle de la colline. Chargés d'un lourd barda, ils doivent grimper une haute dune de sable en plein soleil avec une température africaine. Ils endurent les humiliations des geoliers, anglais eux aussi. Parmi les 5, certains archétypes de personnalités sont représentés. Un noir nommé Jacko King en butte au racisme de tout le monde mais qui à la fin ne se laisse pas faire. Un "gros" lâche et bête qui ne supporte pas les 4 autres. Joe Roberts (Sean Connery) qui résiste aux mauvais traitements mais à quel prix. Enfin, un dénommé Stevens (marié mais vulnérable) qui succombe à une insolation. A partir de là, la machine à "mater" les prisonniers s'enraye. Mais l'histoire ne se finit maheureusement pas comme on peut l'espérer. Sean Connery est remarquable dans son rôle de prisonnier qui résiste. Les autres comédiens, maintenant tous décédés, sont peu ou pas connus du grand public mais tous excellents. Je citerais particulièrement Harry Andrews dans le rôle du responsable du camp qui a "une gueule". Un autre acteur, Ian Bannen, interprète d'Harris, un gardien, qui se ralliera aux prisonniers, donne aussi la réplique à Sean Connery dans The offence. Sidney Lumet signe là un film en noir et blanc méconnu qui mériterait d'être connu du grand public. Je le recommande.

Petite remarque : on peut se demander pourquoi pour le titre français, on a rajouté "des hommes perdus" qui ne veut pas dire grand-chose quant à l'histoire. 

9 octobre 2007

Lawrence d'Arabie - David Lean

Lawrence d'Arabie (1962) de David Lean (1908-1991) fait partie de mes films fétiches vu lors d'une ressortie sur grand écran. L'entrée des chameaux à gauche de l'écran qui ressortent à droite est une vision inoubliable ainsi que les images du désert et des dunes à perte de vue. Juste avant que le film démarre à proprement parler, les spectateurs écoutent pendant 5 minutes la musique d'ouverture de Maurice Jarre devant un écran noir et puis le film commence et la magie opère. On apprend, en découvrant la première séquence, la fin accidentelle de Thomas Edward Lawrence en 1935. Et après, pendant 3h15, avec un entracte, on assiste à une épopée lyrique, romantique et guerrière avec des chameaux qui courent aussi vite, voire plus, que les chevaux. L'histoire se déroule en 1916, pendant que l'Europe est ravagée par la 1ère guerre mondiale. Lawrence, qui fait partie de l'Etat-Major britannique au Caire, aidera les Arabes à lutter contre les Turcs. Suite à la prise d'Aqaba qui est un moment phare du film, Lawrence devient une légende pour les Arabes et la situation géopolitique de cette partie du monde sera à jamais bouleversée. Peter O'Toole, qui avait 30 ans, deviendra une star grâce à ce film. David Lean était aussi virtuose dans les scènes avec un grand nombre de figurants (il faut tous aller à Aqaba) que dans l'intime. Film phare du 7ème art à voir et à revoir.

3 octobre 2007

Excalibur - John Boorman

A l'époque, c'était la première fois que je voyais un film en salle deux fois. Excalibur de John Boorman (1981) reste pour moi une révélation et une très grande oeuvre. D'abord c'est la musique de Carl Orff, Carmina Burana, en musique additionnelle. Excalibur du nom de l'épée du roi Arthur retrace la légende de ce roi, la trahison de Guenièvre avec Lancelot et la rivalité entre Merlin et la fée Morgane. Le film en compétition à Cannes avait reçu le prix amplement mérité de la meilleure contribution artistique. Personnellement, je lui aurais donné une plus haute distinction. Les images sont souvent crues et violentes. Je me rappelle des corbeaux qui mangent les yeux des pendus. Certaines scènes sont sexuellement explicites. Deux scènes me restent en mémoire : la scène d'amour entre Igrayne (Katrine Boorman) et Uther Pandragon (Gabriel Byrne) qui la berne en se faisant passer pour son mari. L'autre est celle entre la Fée Morgane (Helen Mirren) qui prend l'apparence de Guenièvre et a une relation sexuelle avec Arthur (Nigel Terry) qui se trouve être son demi-frère. Je n'ai pas lu le roman de Thomas Malory dont est adapté Excalibur mais je pense que John Boorman recrée bien l'intemporalité de cette époque du fin fond des âges pleine de sang et de fureur. Si vous ne l'avez jamais vu, essayez de vous procurer le film en DVD. Cela en vaut la peine.

30 septembre 2007

The Offence - Sidney Lumet

Film inédit (en tout cas en France) de 1972 qui vient de sortir dans une seule salle à Paris, The Offence de Sidney Lumet met en scène Sean Connery dans un contre-emploi loin de son rôle de James Bond. Inspecteur moustachu, il est en proie à des démons intérieurs. Des images d'anciennes enquêtes le hantent. Des jeunes filles ont disparu, quand on les retrouve, elles sont mortes étranglées. Il mène l'enquête. Un suspect sera arrêté. Mais est-il coupable? L'inspecteur lui-même a-t-il quelque chose à se reprocher? Tout le film est filmé dans des tons gris métallisés. La musique est crissante. C'est un film à l'atmosphère pesante. The Offence était resté inédit car le personnage de Sean Connery est vraiment très sombre et à l'époque, on a pensé que cela nuirait à son image. Pourtant, j'ai lu dans le prospectus de 2 pages, distribué à l'entrée de la salle où j'ai vu le film, que c'était un des films préférés de Sean Connery.

31 août 2007

Harry Potter et l'ordre du phénix - David Yates

Je viens récemment de voir sur grand écran le 5ème opus de la série, après ma révision et vision des 4 premiers en DVD (voir billet d'avant-hier 29 août 2007). J'ai été très agréablement surprise car je pense avoir tout compris si ce n'est que l'on m'a précisé que le contenu du livre adapté a été très fortement élagué.
Pour une fois, je dirais qu'un adulte a un rôle prépondérant dans Harry Potter : Ombrage (Dolores Umbridge en anglais) jouée divinement par Imelda Staunton que j'avais découverte dans Vera Drake de Mike Leigh. A elle toute seule, son personnage d'Ombrage arrive presque à mettre en danger l'existence de Poudlard (Hogwarts). J'ai été aussi très impressionnée par les effets spéciaux dans le département des Mystères et les scènes aériennes féériques au-dessus de Londres. Cette cinquième partie confirme que les jeunes sorciers sont presque devenus des adultes. Je pense que j'irai voir la 6ème partie dès sa sortie, même si je ne lis pas encore les romans. Cela ne tardera pas.

29 août 2007

4 Harry Potter en DVD - Divers réalisateurs

Je viens de visionner les 4 premiers épisodes d'Harry Potter grâce à mon ami qui m'a gentiment offert le coffret des 4 films à un prix raisonnable (coup de marketing oblige). J'avais vu les trois premiers en salle mais pas le 4ème. Je me répète (cf. mon billet du 29/06/2007): je n'ai jamais lu la série ni en anglais ni en français. Après vision et/ou re-vision des 4 premiers, je ferais quelques remarques :
- Les intrigues des deux premiers (réalisés par Chris Colombus) sont claires et linéaires. Et le regretté Richard Harris interprétait Dumbledore, remplacé au pied levé par Michael Gambon à partir du 3ème opus. Dans le même ordre d'idée, tous les rôles d'adultes moldus ou sorciers sont interprétés par de très grands comédiens britanniques.

- le 3ème réalisé par Alfonso Cuaron, qui a été considéré comme le meilleur de la série par une partie de la critique française, m'a semblé, à moi, nettement plus obscur, avec beaucoup d'ellipses et de raccourcis et un peu trop d'animaux fantastiques. Du coup, je n'ai pas été voir le suivant au cinéma quand il est sorti.
- Découvert en DVD, le 4ème (réalisé par Mike Newell) est tout autant mystérieux, toutes les clefs ne sont pas données aux simples spectateurs.
En y repensant, les films ont été faits pour les lecteurs des tomes successifs d'Harry Potter.
En ce qui concerne les jeunes sorciers, le passage des années est notable entre les 1er et 4ème, surtout quand on les voit dans les 4 films à la suite. Ils sont devenus presque adultes. Harry Potter échange même son premier baiser. Et il reste encore trois films!

30 mai 2007

Bond, James Bond

Bond, James Bond. Le 21ème opus, Casino Royale, sort en DVD. Le 22ème est en préparation avec encore le "beau" blond Daniel Craig. Ce qui est formidable dans cette série, c'est James Bond lui-même, ou plus exactement, les comédiens qui l'ont incarné avec plus ou moins de bonheur. Mon préféré, c'est quand même Sean Connery, le beau brun ténébreux écossais, qui a débuté la série. Il a interprété 007 dans 7 films (de 1962 à 1967, en 1971 et 1983). Roger Moore m'a toujours paru un peu falot et peut-être un peu âgé pour le rôle et pourtant il a aussi été James Bond dans 7 films (de 1973 à 1985). Timothy Dalton n'a pas eu le temps de faire ses preuves, il n'a interprété le rôle que dans 2 films (en 1987 et 1989). L'irlandais Pierce Brosnan était très crédible dans 4 films (de 1995 à 2002). George Lazenby, pratiquement oublié, a interprété le rôle 1 fois en 1969. Sean Connery, grâce à James Bond, a vu vraiment sa carrière "décoller". Le "petit nouveau", Daniel Craig, a déjà une filmographie intéressante surtout dans des films indépendants comme The Mother de Roger Michell ou tout récemment dans Scandaleusement célèbre (Infamous) de Douglas McGrath. Beaucoup d'amoureux de la série l'attendaient au tournant. Il s'en est très bien tiré en renouvelant complètement le personnage en 2006 sans qu'on le compare à ses prédécesseurs. C'est un exploit. Longue vie à ce nouveau James Bond.

13 mai 2007

Irina Palm - Sam Garbaski

Irina Palm de Sam Garbaski permet à Marianne Faithfull de tenir un premier rôle dans lequel elle est une révélation. Elle interprète une grand-mère prête à tout pour récupérer de l'argent. Son petit-fils, hospitalisé, est atteint d'une maladie orpheline et, son état se dégradant, le seul hôpital où l'on peut le sauver est à Melbourne en Australie. Le traitement est pris en charge mais pas la logistique. Molly (Marianne Faithfull) a besoin de 6000 livres sterling. Elle est veuve, a un fils et une belle-fille, parents du petit Olly, l'enfant malade. Elle cherche un emploi mais vu son âge, presque sexagénaire et sans qualification, sans succès. Elle habite dans une banlieue éloignée de Londres, a quelques "bonnes" copines de sa génération, joueuses de cartes. Un jour, marchant dans Londres, elle se retrouve à Soho où se situent les sex-shops et autres établissements de ce type. Sur une devanture, une annonce demande des hôtesses très bien payées. Elle est reçue par le patron, Miki. Après des débuts hésitants, elle devient la "meilleure main droite" de Londres sous le nom d'Irina Palm en masturbant des clients qu'elle ne voit pas. Elle gagne 600 livres par semaine. Elle est tellement performante que, pendant un moment, elle souffre du "penis elbow". Evidemment, elle délaisse ses amies et ne dit rien à sa famille même si à la fin tout finit par se savoir. Ainsi résumé, le film semble graveleux : eh bien pas du tout. Il n'y a pas une once de vulgarité et de nombreux passages sont très drôles : sa confrontation avec les gens du village et ses copines, ou quand, dans la petite cabine de Soho, elle apporte les affaires nécessaires pour son "travail" et qu'elle met une touche très personnelle pour décorer l'endroit. Je recommande vivement Irina Palm.

15 avril 2007

Sunshine - Danny Boyle

Ce film Sunshine, c'est un peu 2001, Odyssée de l'Espace de Kubrick sans la dimension métaphysique ni la musique de Richard et Johann Strauss, un peu d'Alien mais sans être aussi terrifiant, Solaris de Steven Soderbergh en plus agité. Sunshine de Danny Boyle commence plutôt calmement mais avec une musique tellement tonitruante qu'une personne devant moi s'est bouchée les oreilles. Le film se fait surtout remarquer, en plus de la musique, par les effets visuels qui rendent le récit un peu confus. Mais le scénario tient la route quand même et la dernière séquence dans un paysage glacé est très belle.

9 avril 2007

Wallace et Gromit - Nick Park

En marge des dessins animés traditionnels, surtout américains, comme les Walt Disney et plus récemment les studio Pixar et quelques autres, le réalisateur anglais Nick Park est le génial créateur de Wallace et Gromit entièrement faits en pâte à modeler. Wallace est un anglais bon teint, chauve et grand amateur de fromage de cheddar, son chien Gromit n'a pas de bouche mais des yeux expressifs qui montrent son intelligence. Il sauve souvent la mise à son maître. Heureusement qu'il est là. Ces deux héros ont d'abord été les héros de trois courts métrages : La grande excursion (1989), Un mauvais pantalon  (Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1994) et Rasé de près (Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1996). Succès oblige, on retrouve les deux héros dans Wallace et Gromit et le mystère du Lapin-Garou, long métrage qui a reçu l'Oscar du meilleur film d'animation en 2005 et qui est diffusé en ce moment sur Canal+. Les trouvailles de ce long-métrage sont sensationnelles avec des références comme King Kong. C'est très drôle. Je suis une grand fan de Gromit le chien qui est le seul chien que l'on connaisse à faire du tricot quand il réfléchit. Je tire mon chapeau à Nick Park qui est aussi le créateur des poules de Chicken Run.

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